Productions et reproductions socio-littéraires du féminin dans les romans vénézuéliens Ifigenia (1928) de Teresa de la Parra, No es tiempo para rosas rojas (1983) de Antonieta Madrid, El exilio del tiempo (1992) d'Ana Teresa Torres, Ciudad abandonada en el fondo de mi corazon (2011) de Laura Antillano et Las muñecas de la corona d'Ybéyise Pacheco (2017)
Auteur / Autrice : | Neris Salazar |
Direction : | Paul-Henri Giraud, Antoine Rodriguez |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Langues et littératures romanes : espagnol, italien, portugais, autres langues romanes |
Date : | Inscription en doctorat le 30/10/2018 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'Etudes en Civilisations, Langues et Lettres Etrangeres |
Mots clés
Résumé
Résumé L'Objectif principal de ce travail est d'aborder les romans vénézuéliens Ifigenia (1928) de Teresa de la Parra, El exilio del tiempo (1992) d'Ana Teresa Torres et Las muñecas de la corona d'Ybéyise Pacheco (2017), à la lumière des études féministes et des études de genre dont le propos est d'analyser comment sont reproduits, en même temps qu'ils sont produits, les sujets féminins que les textes sont censés représenter. Dans quel type de système de genre sont-ils placés ? Quels sont les espaces et les pratiques sociales qui leur sont dévolus ? Quels comportements corporels doivent-ils observer? Comment réagissent-ils face à un patriarcat coercitif, selon l'âge, la classe et l'appartenance ethnique ? Contribuent-ils à naturaliser la domination masculine dont ils sont (inconsciemment ?) victimes ou, au contraire, déconstruisent-ils la naturalisation des fondements de l'oppression ? Quels sont les enjeux socio-littéraires de leur représentation ? Nous avons choisi trois romans écrits à des époques différentes (début du XXe siècle pour le premier roman, début des années 1990 pour le deuxième, et début du XXIe siècle pour le troisième), ce qui nous permettra de mettre en perspective, de manière diachronique, au moins trois types de représentations du féminin. D'autre part, les trois textes répondent à des genres littéraires différents : le journal intime dans Ifigenia (1924), le Nouveau Roman dans El exilio del tiempo (1992) et le journalisme narratif dans Las muñecas de corona (2017). Il sera pertinent de se demander si le genre littéraire (genre) choisi induit des changements dans la représentation et perception du genre (gender).