De Livie à Pulchérie : femmes de pouvoir et réseaux dans le monde romain ( fin du Ier siècle avant notre ère - début du Ve siècle de notre ère)

From Livia to Pulcheria : women of power and networks in Roman World (from late first century BC to the beginning of the fifth century AD)

• Auteur / Autrice : Lucie Salamor
• Direction : Stéphane Benoist
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Histoire, civilisations, archéologie et art des mondes anciens et médiévaux
• Date : Inscription en doctorat le 01/09/2020
• Etablissement(s) : Université de Lille (2022-....)
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire, Archéologie, Littératures des Mondes Anciens

Mots clés

Mots clés libres

Femmes

Pouvoir

Rome - Empire (Ier siècle av. n. è. – Ve siècle de n. è.)

Réseaux

Représentations sociales

Women

Power

Rome – Roman Empire (Ist century BC – 5th century AD)

Networks

Social Representations

Résumé

De Livie, femme d'Auguste et première Augusta à la mort de son époux en 14 de n. è., à Pulchérie, sœur de Théodose II, Augusta et régente de ce dernier entre 414 et 421, des femmes de l'élite semblent avoir été impliquées dans la vie publique de l'Empire romain. Notre projet s'attache à étudier une cinquantaine de cas concrets de femmes de l'élite de la fin du Ier siècle av. n. è. au début du Ve siècle de n. è. L'objectif de cette thèse est de comprendre comment ces femmes, malgré leur statut politique et juridique limité, deviennent des femmes de pouvoir, capables, par leur statut et les relations qu'elles nouent, d'exercer une influence politique, sociale, religieuse et culturelle à l'époque impériale. Ce travail cherche alors à reconstituer la morphologie et la configuration des réseaux personnels des femmes étudiées pour cerner les rôles et les formes de pouvoir qui leur sont dévolus. Cette étude est envisagée à l'échelle méditerranéenne et sur le temps long pour combler une lacune historiographique majeure. Il s'agit en effet d'intégrer dans un même travail « monde païen » et « monde chrétien » souvent considérés de manière distincte. Par-delà les ruptures institutionnelles classiques, nous cherchons à mesurer les effets de ces mutations religieuses sur les formes d'influence et de pouvoirs des femmes de l'élite de la fin du Ier siècle av. n. è. au début du Ve siècle de n. è.

From Livia, Augustus' wife and first Augusta at her husband's death in 14 AD, to Pulcheria, Theodosius' sister, Augusta and acting as regent between 414 and 421, elite women were supposedly involved in public life in Roman Empire. Our study focuses on fifty genuine cases of elite women from late first century BC to the beginning of the fifth century AD. This project seeks to understand how these women, despite the limits of their juridical and political status, become powerful women able to have strong influence on political, social, religious and cultural matters in Roman Empire. This work aims to retrace the shape and the organization of the personal networks of the women we studied to identify their roles and powers. This study is thought at Mediterranean scale and in long-time in order to fill an historiographic gap. While “pagan world” and “Christian world” are often conceived separately, this work considers them both. Beyond the institutional historical periods, we measure the effects of religious changes in elite women's forms of influence and power from late first century BC to the beginning of the fifth century AD.