Caractéristiques cellulaire et moléculaire de la chimiorésistance acquise au FOLFIRINOX dans l’adénocarcinome du pancréas
Auteur / Autrice : | Charles Poiraud |
Direction : | Audrey Vincent, Stephanie Truant |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie - MED |
Date : | Inscription en doctorat le 01/12/2021 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École graduée Biologie-Santé (Lille ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Hétérogénéité, Plasticité et Résistance aux Thérapies des Cancers |
Equipe de recherche : Mucines, cancer et résistance aux drogues |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Malgré d’importantes avancées dans le traitement du cancer du pancréas, le pronostic de cette maladie reste particulièrement sombre avec une survie à 5 ans inférieure à 10%. Pourtant le protocole FOLFIRINOX faisant actuellement référence est associé à un excellent taux de réponse initial et son utilisation a permis à de nombreux patients initialement jugés non résécables de bénéficier d’une chirurgie. Ce contraste entre bonne réponse initiale et faible survie à long terme montre l’importance du phénomène de chimiorésistance acquise et représente aujourd’hui le principal facteur de limite thérapeutique. Après avoir mis en place l’un des premiers modèles in vitro de chimiorésistance acquise au FOLFIRINOX, notre projet est de décrypter les caractéristiques moléculaires et cellulaires qui la soutiennent. Les résultats préliminaires ont montré que l’acquisition de la résistance faisait intervenir non seulement une entrée dans un état de sénescence, mais également l’émergence d’un phénotype de cellule souche tumorale. D’autre part, nous avons également montré que certains gènes directement impliqués dans la chimiorésistance des cancers (comme les pompes transmembranaires de type ABC transporter) étaient exprimé dans notre modèle via des mécanismes de régulation épigénétique. Ainsi la poursuite du projet va s’articuler autour de 3 axes principaux : - Le rôle de la sénescence dans la survie cellulaire et l’émergence de la chimiorésistance. - L’étude des caractéristiques « souche » des cellules résistantes et leurs implications thérapeutiques. - Les modifications épigénétiques associées à ces changements phénotypiques et leurs accessibilités à des « épidrogues ». Pour cela, nous utiliserons en plus des lignées cellulaires d’adénocarcinome pancréatique des organoides dérivés de patients (PDO), déjà disponibles au laboratoire. Nous développerons de plus l’analyse en « single-cell » ainsi que la transcriptomique spatiale pour aller plus loin dans la compréhension de la chimiorésistance acquise au FOLFIRINOX.