Thèse en cours

Bases génétiques des réponses à deux agents pathogènes majeurs des poulets de chair et poules pondeuses

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AttentionLa soutenance a eu lieu en 2015. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Edin Hamzic
Direction : Bertrand Bed'Hom
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Génétique animale
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Paris, AgroParisTech en cotutelle avec Aarhus University
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Génétique animale et biologie intégrative (Jouy-en-Josas,Yvelines ; 2009-....)
Jury : Président / Présidente : Etienne Verrier
Examinateurs / Examinatrices : Carole Moreno, Annemarie (JMJ) Rebel, Randy Borg, Bertrand Bed'hom, Just Jensen
Rapporteur / Rapporteuse : Carole Moreno, Annemarie (JMJ) Rebel

Résumé

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L’objectif de cette thèse était de mieux comprendre les mécanismes moléculaires contrôlant la réponse à deux pathogènes majeurs, Eimeria maxima (cocciodiose) et le virus IBV (bronchite infectieuse), chez le poulet de chair et la poule pondeuse. La sélection d’animaux avec une meilleure réponse à ces deux pathogènes est une voie complémentaire de leur contrôle en élevage. Une étape clé est la compréhension des mécanismes moléculaires contrôlant la réponse de l’hôte à une pathologie. Pour E. maxima, une infection expérimentale à grande échelle sur des poulets Cobb500 et une étude d’association génomique (GWAS) ont été conduites, afin d’évaluer les effets de l’infection sur les paramètres mesurés, puis d’identifier les régions génomiques et les voies biologiques expliquant la variation de ces paramètres. Plusieurs gènes candidats ont été identifiés avec le GWAS et des voies biologiques impliquées dans la réparation tissulaire, la robustesse générale et la réponse immune précoce semblent jouer un rôle important durant la phase initiale de l’infection. Pour IBV, une infection expérimentale a été réalisée sur deux lignées divergentes de poules sélectionnées pour un taux sérique haut ou bas de mannose-binding lectin (MBL). MBL a un rôle clé dans l’immunité innée, ce qui est essentiel pour l’amélioration de la résistance aux pathogènes. De fortes différences dans les paramètres immunitaires et les transcriptomes de rate ont été observés entre les deux lignées, pour les animaux infectés par IBV ou non. Les grandes différences dans l’expression de gênes impliqués dans la réponse cellulaire, donc la capacité de répondre à l’infection, expliquent probablement les différences de charges virales observées entre lignées. Ces résultats apportent de nouvelles connaissances qui pourraient permettre d’améliorer à la fois la robustesse des animaux à l’IBV et la stratégie vaccinale.