Quel modèle de responsabilité financière de l'administrateur public ? Approche comparée
Auteur / Autrice : | . Pande mombitsi |
Direction : | Stéphanie Damarey |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 12/09/2019 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche Droits et Perspectives du Droit |
Equipe de recherche : LERDP - L'Equipe de recherches en droit public |
Résumé
Pour des raisons diverses et variées, les administrateurs publics en général et les ordonnateurs en particulier, étaient depuis longtemps et de manière formelle depuis 1807, irresponsables de leurs actes. En tenant compte du principe sacrosaint de séparation d'ordonnateur et de comptable public, et puisqu'il était devenu impérieux de les sanctionner, le législateur a décidé d'instituer, en 1948, une juridiction appropriée pour s'en charger, créant ainsi un modèle composé d'une Cour des comptes pour les comptables et d'une Cour de discipline budgétaire et financière pour les ordonnateurs. Cette juridiction, d'ailleurs moins connue par tous les français, fait toujours l'objet des critiques de la part de l'opinion publique éveillée, de la doctrine, de la Cour des comptes, du Gouvernement, du Parlement, quant à sa faible activité. Se référant au modèle d'Institution Supérieure de Contrôle (ISC) juridictionnelle proposé par quelques Etats européens, d'ailleurs jadis influencés par la France et par les Etats africains, et au modèle d'ISC non juridictionnelle répandu en Europe et en Amérique ; cette recherche entend identifier le modèle d'ISC le mieux à même d'engager la responsabilité financière des administrateurs publics. L'approche comparée doit permettre d'éclairer l'analyse afin de déterminer les niveaux de responsabilité financière encourus par ces administrateurs.