Les prêtresses et prêtres EN du pays de Sumer, de l'empire d'Akkad jusqu'à la chute du royaume de Larsa (2334 – 1763 av. n. è.).

The en-priestesses and en-priests of Sumer, from the Akkadian Empire to the fall of the Kingdom of Larsa (2334 – 1763 B.C).

• Auteur / Autrice : Sonia Mzali
• Direction : Philippe Abrahami
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Histoire, civilisations, archéologie et art des mondes anciens et médiévaux
• Date : Inscription en doctorat le 01/09/2021
• Etablissement(s) : Université de Lille (2022-....)
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire, Archéologie, Littératures des Mondes Anciens

Mots clés

Mots clés libres

Prêtresses

Prêtres

Sumer

Religion

Priestesses

Priests

Sumer

Religion

En-ship

Résumé

La première prêtresse EN attestée dans les sources écrites l'est sous l'empire d'Akkad (2334 – 2193 av. n. ère). Elle était vouée au dieu lune Nanna à Ur. Dans cette ville des prêtresses EN se sont succédées jusqu'à la chute du royaume de Larsa (1763 av. n. ère). Elles étaient toutes filles de roi et considérées à certaines époques comme étant les épouses du dieu. Elles étaient au sommet de la hiérarchie du temple, conservaient leur titre à vie et vivaient dans un « gipar ». Il s'agit d'un bâtiment abritant leur résidence ainsi que le temple de la parèdre du dieu Nanna, Ningal. Le « gipar » d'Ur a fait l'objet de fouilles approfondies au début du XXème siècle. Il est le seul bâtiment de ce type à avoir été découvert. La documentation écrite nous révèle que d'autres « gipar » et d'autres prêtres et prêtresses EN étaient installés dans différentes villes du pays de Sumer sur cette même période. L'objet de cette thèse sera de réunir l'ensemble de la documentation disponible sur ces membres du clergé afin de mieux comprendre leurs rôles dans les sphères religieuse, politique et économique, d'établir des comparaisons entre les différentes villes et leurs cultes et de mettre en lumière les liens qui pouvaient exister entre ces centres religieux. La dimension diachronique de cette étude permettra également d'appréhender les évolutions de la prêtrise EN en fonction des époques et des dynasties.

The first en-priestess recorded in written sources dates back to the Akkadian Empire (2334 – 2193 B.C). She was dedicated to the moon god Nanna in the city of Ur. In Ur, successive en-priestesses were installed until the fall of the kingdom of Larsa (1763 B.C). They were all the daughters of kings and were at times considered to be the god's spouses. They were at the top of their temple's hierarchy, kept their title for life and lived in a “gipar”, i.e. a building housing the priestess' residence as well as the temple of Nanna's consort, the goddess Ningal. The “gipar” in Ur was the subject of extensive excavations at the beginning of the 20th century. It is the only one that has been discovered to this day, although written sources reveal that other “gipars” as well as en-priests and priestesses are attested in Sumer over the same period of time. The aim of this thesis is to collect all the available documents pertaining to these members of the Sumerian clergy in order to better understand their political, economic and religious roles as well as establish links and dissimilarities between the cities and their cults. This study spans over different dynasties and distinct periods in Assyriological Studies; this will allow a better understanding of how the office of en-priestess and en-priest evolved through time.