Opportunité des outils numériques pour optimiser la fertilisation du blé à l'échelle d'un territoire
Auteur / Autrice : | Arthur Lenoir |
Direction : | Ali Siah, Benjamin Dumont |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biotechnologies agroalimentaires, sciences de l'aliment, physiologie |
Date : | Inscription en doctorat le 20/01/2020 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) en cotutelle avec Université de Liège |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : UMR Transfrontalière BioEcoAgro |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Dans un contexte où l'agriculture doit sans cesse accroître sa production tout en réduisant les pressions qu'elle porte à son environnement, l'agriculture de précision apparait comme une opportunité encore peu exploitée pour optimiser l'usage des ressources et re-concevoir les raisonnements agronomiques. Ce travail de thèse a pour objectif de développer une nouvelle approche agro-environnementale pour optimiser la gestion de l'azote à l'échelle territoriale, en particulier sur la culture du blé. En s'appuyant sur l'étude des territoires de Hauts-de-France et de Wallonie, la première partie de ce travail s'attachera à évaluer le potentiel de l'agriculture de précision pour optimiser la gestion de la fertilisation azotée du blé tendre d'hiver. La fertilisation N est aujourd'hui raisonnée à l'échelle de la parcelle voire d'un groupe de parcelles conduites de façon similaire. Des travaux de recherche récents ont montré la pertinence d'identifier des zones de gestion homogènes, à l'intérieur de la parcelle, pour optimiser les apports d'azote (Basso et al. 2019). Cette démarche sera mobilisée dans l'évaluation de l'agriculture de précision sur les des deux territoires de Hauts-de-France et de Wallonie. Une deuxième étape s'intéressera à la capacité d'un modèle de culture à représenter finement les dynamiques de l'azote dans le continuum sol-plante atmosphère et représenter la croissance du blé lorsque celui-ci est soumis à un ensemble de stratégies de fertilisation azotée. Ces deux étapes permettront de concevoir une nouvelle démarche pour repenser la gestion de l'azote en optimisant la fertilisation à l'échelle infra-parcellaire et en réduisant la pression sur l'environnement au niveau des territoires.