Thèse soutenue

La philosophie morale d'Elizabeth Anscombe : vertu, action, langage

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Auteur / Autrice : Yunyan Deng
Direction : Éléonore Le JalléValérie Aucouturier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 20/09/2024
Etablissement(s) : Université de Lille (2022-....) en cotutelle avec Université Saint-Louis (Bruxelles)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Savoirs, textes, langage (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Jury : Président / Présidente : Jean-Philippe Narboux
Examinateurs / Examinatrices : Rémi Clot-Goudard, Jeanne-Marie Roux
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Philippe Narboux, Rachael Wiseman

Résumé

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Elizabeth Anscombe, une des grandes philosophes du vingtième siècle, a travaillé sur de nombreux sujets philosophiques. L'objectif de cette recherche est d'étudier sa philosophie morale, en particulier la manière dont elle est liée à ses travaux sur d'autres sujets. Cette recherche commence par les trois thèses présentées dans son article « Philosophie morale moderne », son article le plus connu en philosophie morale, en présentant d'abord que la discussion d'Anscombe sur la philosophie morale implique la théorie de l'action, la philosophie du langage, l'éthique de la vertu, etc. et en suggérant que sa philosophie morale devrait être étudiée dans le contexte historique dans lequel elle écrit. Après avoir présenté le cas de Truman, le conséquentialisme qui prévalait parmi ses contemporains, et ses amis pendant ses études et son travail à Oxford (chapitre 1), je discute de la manière dont les écrits d'Anscombe sur l'éthique de la vertu aristotélicienne (chapitre 2), la théorie de l'action (chapitre 3), et la philosophie du langage (chapitre 4) ont façonné différents points de vue de sa philosophie morale. Ensuite, j'examine le rôle de son article « philosophie morale moderne » en tant que renouveau contemporain de l'éthique de la vertu, afin de montrer que ni Anscombe ni ses disciples n'ont pris exclusivement Aristote comme ressource pour leur éthique, et que seuls les éthiciens qui se consacrent à expliquer comment les actions intentionnelles sont liées aux pensées sur le bien et le mal ont véritablement hérité des idées d'Anscombe. Enfin, je conclus que le travail d'Anscombe sur la philosophie morale ne forme pas un système, mais qu'il représente une perspective féminine de la philosophie (chapitre 5).