Le code de justice pénale des mineurs et le juge des enfants
Auteur / Autrice : | Alexandre Bergeron |
Direction : | Véronique Tellier-Cayrol |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit Privé |
Date : | Inscription en doctorat le 09/03/2022 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la Société : Territoires, Économie et Droit (Centre-Val de Loire ; 2018-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche Juridique Interdisciplinaire François-Rabelais (Tours) |
Mots clés
Résumé
La loi du 23 mars 2019 a autorisé le gouvernement à réformer, regrouper et organiser dans un code, les dispositions relatives à la justice pénale des mineurs. C'est un préétabli, le droit pénal des mineurs est gouverné par de grands principes de protection étant donné la vulnérabilité et le manque de distinction entre le bien et le mal de l'enfant. Lorsqu'un mineur commet une infraction, il est normal que la justice ne le traite pas de la même manière qu'un majeur, censé être responsable et doué de discernement. Garde-fou de ces grands principes, la célèbre ordonnance de 1945 n'est cependant plus applicable, et désormais, un code consacre l'ensemble des règles substantielles et processuelles qui concernent la justice et le mineur délinquant. Cependant, quelles garanties apportent ce nouveau code ? Et quelles réponses veut-on désormais donner au mineur délinquant ? D'un point de vue plus technique, c'est l'ensemble de la procédure pénale spéciale du mineur qui est bousculée, avec notamment la suppression de la phase d'instruction devant le juge des enfants, mais aussi la mise en place d'une procédure en deux temps entrecoupé d'une mise à l'épreuve éducative. Dès lors, quel est la place du juge des enfants dans ce nouveau code ? Les nouvelles dispositions soulèvent ainsi différentes questions auxquelles cette thèse tachera de répondre.