Les aveux de la mémoire dans la littérature de la violence politique. L'oeuvre de René Maran.
Auteur / Autrice : | Roseline Garcia ballester |
Direction : | Céline Masson, Sylvie Brodziak |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Psychologie spécialité psychologie clinique |
Date : | Inscription en doctorat le 18/10/2021 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale en Sciences humaines et sociales (Amiens) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CHSSC Centre d'Histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits |
Mots clés
Résumé
René Maran, martiniquais de parents guyanais, est reconnu comme le premier ''auteur noir'' après l'obtention du prix Goncourt pour son roman Batouala en 1921. Durant son séjour en Oubangui Chari, comme employé du Ministère des colonies, il écrit des nouvelles, romans et poésies. Il échange une abondante correspondance, avec des intellectuels de son époque. La découverte du concept de l'inconscient, au début du XX° siècle, lui permet de construire une oeuvre qui aborde d'une façon inédite le fait colonial et la violence politique en territoire colonisé. L'objectif de ce travail est de suivre la voie indiquée par l'auteur : prendre en considération les concepts cliniques qui émaillent le texte littéraire et les correspondances pour faire émerger la représentation du réel qu'ils supposent. La démarche méthodologique consiste à prendre en considération les passages des ébauches d'un texte ou du projet élaboré en première instance au texte ''fini'' selon le concept ''d'inconscient du texte'' théorisé par Jean Bellemin Noël.