L’alliance entre les Etats-Unis et Israël, entre « pivot vers l’Asie » et montée en puissance de la Chine au Proche Orient
Auteur / Autrice : | David Elkaim |
Direction : | Jean-Vincent Holeindre |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Relations Internationales |
Date : | Inscription en doctorat le 10/01/2022 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Panthéon-Assas |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit international, droit européen, relations internationales et droit comparé (Paris ; 1992-....) |
Résumé
Différents éléments suscitent des questions sur l’évolution de l’alliance israélo-américaine. A l’image de l’Australie ou de la Corée du Sud, Israël se trouve face à un dilemme : le soutien américain est la pierre de touche de sa politique étrangère et de défense mais ses liens économiques avec la Chine, déjà importants, ont vocation à prendre une place encore plus centrale dans son modèle de croissance tourné vers les exportations à forte valeur ajoutée. Dans quelle mesure le pivot américain vers l’Asie l’affectera-t-elle ? La rivalité sino-américaine va-t-elle amener les Etats-Unis à exercer une pression plus grande sur Israël dans les différents dossiers proche- orientaux où des divergences se sont d’ores et déjà fait jour, de la question palestinienne (le Président Biden a réaffirmé son soutien à la solution à deux Etats), au nucléaire iranien (Washington a repris les discussions avec Téhéran pour relancer le JCPOA) et plus largement de la dénucléarisation du Proche Orient (discussions sur la création d’une Zone exempte d’armes nucléaires) ? Faute d’autre allié régional et ne disposant pas d’alternative stratégique, Israël sera-t-il en mesure de maintenir une position équilibrée entre la Chine et les Etats-Unis ? La création d’un mécanisme de sécurité collective de type AUKUS (Royaume-Uni, Etats-Unis, Australie) est-elle envisageable dans la région, dans le prolongement des Accords d’Abraham (2020) qui ont concrétisé le rapprochement entre Israël et plusieurs Etats arabes sunnites ?