Thèse soutenue

Etude des relations entre microbiote du gros intestin, métabolisme énergétique et performance sportive chez le cheval athlète

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Auteur / Autrice : Maximilien Vasseur
Direction : Romuald LepersPauline Grimm
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie des populations et écologie
Date : Soutenance le 06/05/2025
Etablissement(s) : Dijon, Université Bourgogne Europe
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Environnements, Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Cognition, Action, et Plasticité Sensorimotrice
Jury : Président / Présidente : Caroline Nicol
Examinateurs / Examinatrices : Annabelle Meynadier, Nathalie Boisseau
Rapporteurs / Rapporteuses : Annabelle Meynadier, Nathalie Boisseau

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le cheval est un herbivore dont le gros intestin et le microbiote qui le compose sont particulièrement adaptés pour dégrader les glucides des parois végétales (cellulose, hémicellulose et pectines) présents dans le régime alimentaire et non digérés par l’hôte. Cette activité de dégradation amène à la production d’acides gras à chaîne courte (AGCC), l’acétate, le propionate et le butyrate qui fournissent un apport énergétique considérable chez le cheval. L’acétate, principal AGCC circulant, peut contribuer de manière significative au métabolisme énergétique à l’effort. Cependant, les chevaux athlètes ayant des besoins énergétiques importants, sont en grande partie nourris avec des régimes riche en amidon favorisant une énergie rapidement disponible sous forme de glucose. Apporté en trop grande quantité, une fraction de cet amidon atteint le gros intestin et y est fermenté par des bactéries amylolytiques entraînant une altération de l’écosystème microbien dont une baisse de l’activité fibrolytique. Cette thèse a étudié les relations au sein du triptyque microbiote - métabolisme - performance afin d’évaluer si les meilleurs athlètes ont un microbiote plus efficace pour dégrader les fibres et dans quelle mesure une augmentation du ratio fibres/amidon de la ration, visant à favoriser cette activité, peut influencer le métabolisme énergétique et la performance. L’approche globale utilisée au cours de cette thèse pour étudier le triptyque montre que l’activité du microbiote du gros intestin, au-delà de sa composition, peut influencer le métabolisme énergétique et la performance. En parallèle, la réduction de l’ingestion d’amidon avec un apport de fibres supplémentaire montre une amélioration de l’activité fibrolytique du microbiote. La modulation du métabolisme énergétique en résultant suggère une utilisation de l’acétate plus importante au détriment de la voie glycolytique amenant à une augmentation des capacités physiques des chevaux. Cette thèse conforte et précise l’influence que pourrait avoir le microbiote du gros intestin et plus particulièrement son activité sur les capacités physiques d’un individu.