Evaluation de performance et amélioration du paramétrage des systèmes de contrôle pour la résolution de problèmes d'optimisation sur plateformes NISQ
Auteur / Autrice : | Valentin Gilbert |
Direction : | Stéphane Louise |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Informatique mathématique |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'intégration de systèmes et de technologies |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay | |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Informatique et sciences du numérique (2020-....) |
Mots clés
Résumé
Les processeurs quantiques actuels sont loin encore de ressembler à l'image idéalisée que pouvaient se faire les pionniers de l'algorithmie quantique : ils ont un mauvais rapport signal/bruit, ont un petit nombre de qubits et une interconnexion limitée qui complique encore la prise en main et la programmation. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils sont seulement des prototypes sans utilité pratique. De fait ce type de systèmes de calculs quantiques aussi appelés NISQ d'après l'acronyme anglais 'Noisy Intermediate Scale Quantum processors' (ou processeurs Quantiques Bruités de Taille Intermédiaire) sera l'avenir du calcul quantique pour les années qui viennent et pour le futur prévisible. De ce fait il serait de première importance de faire des investigations sur le type de calculs et d'algorithmes qu'on peut mettre en uvre sur ces machines, en particulier dans le cadre des problèmes d'optimisation. Une piste particulièrement intéressante est celle des algorithmes dits hybrides qui entrecroisent des parties quantiquement accélérées avec des calculs sur des ordinateurs standards. Dans le cadre de cette thèse, nous nous proposons de faire des recherches sur les limitations de ces premiers ordinateurs NISQ déjà accessibles de façon plus ou moins publique (soit sur simulateurs ou machines réelles) et comment les utiliser malgré ces limitations dans le cadre des algorithmes d'optimisation.