La déontologie des forces de l'ordre
Auteur / Autrice : | Irina Brismontier |
Direction : | Florian Poulet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit, économie, management (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2020-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CRLD - Centre de Recherche Léon Duguit |
Référent : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La déontologie au sein des établissements publics connaît un véritable essor depuis plusieurs années. Ce développement de la déontologie répond à un objectif de transparence attendu de la part des usagers des services publics. La police et la gendarmerie nationales sont des institutions produisant un service public particulier, en ce sens que leurs agents sont dotés de prérogatives exorbitantes du droit commun, comme par exemple, le droit d'user de la force et des armes. De ces prérogatives découlent des devoirs qui incombent à ces agents, dont les premiers semblent être les exigences d'exemplarité, de discernement et de loyauté. Ces devoirs constituent une forme de garantie vis-à-vis de la population contre le dévoiement de ces prérogatives. Là se trouve l'enjeu fondamental de la déontologie des forces de police et de gendarmerie. Aujourd'hui, un code commun aux deux forces existe, à valeur réglementaire, qui ne semble pas efficace compte tenu de l'érosion du lien de confiance entre la population et la police sur certaines parties du territoire national. La déontologie a également un impact sur le fonctionnement des institutions. Dès lors, il apparaît nécessaire de mener une réflexion de fond sur l'efficacité de la déontologie dans son état actuel et les pistes d'amélioration pouvant en résulter de manière à satisfaire le bon fonctionnement de ce service public.