Adaptation des Parasitoïdes oophages à leur(s) hôte(s) : à travers l'étude des facteurs de virulence
Auteur / Autrice : | Alexandre Bout |
Direction : | Jean-Luc Gatti, Nicolas Ris |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie des Interactions et Ecologie |
Date : | Inscription en doctorat le 28/09/2020 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Sophia Agrobiotech (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) |
Equipe de recherche : Recherche et Développement en Lutte Biologique |
Mots clés
Résumé
Le cas d'étude « Punaises Pentatomidae Parasitoïdes oophages » est devenu depuis quelques années un enjeu agronomique particulièrement important du fait de la réémergence d'espèces indigènes/ « naturalisées » (par exemple : Nezara viridula, Graphosoma sp.) ou l'arrivée effective ou probable d'espèces exotiques (par exemple, Halyomorpha halys, Bagrada hilaris, etc.). A ce titre, un large consortium (recherches académiques, R&D, partenaires agronomiques) s'est progressivement constitué avec une perspective résolument pluriannuelle. Sur le plan académique, deux volets ont été priorisés : - d'une part, l'étude de la taxonomie et l'écologie des différents protagonistes (ravageurs et parasitoïdes) ; Collaboration entre UMR ISA et INRA CBGP (Montpellier). - d'autre part et plus récemment, l'étude de la variabilité aux échelles inter-spécifique et intra-spécifique des facteurs de virulence et des causes de cette variabilité (génétique et/ou plastique) chez les parasitoïdes ; Collaboration entre UMR ISA et UMR DGIMI (Montpellier). C'est sur ce deuxième volet que porte la présente proposition. A travers le cas d'étude « Punaises Pentatomidae - Parasitoïdes oophages », les objectifs principaux sont : (i) d'identifier les principaux facteurs de virulence injectés par les principaux parasitoïdes (Scelionidae, Eupelmidae voire Encyrtidae) ; (ii) d'étudier, chez certains taxa (genre Trissolcus par exemple), la variabilité intra-spécifique de ces facteurs de virulence, qu'elle soit d'origine génétique (variabilités observées in natura ou issues d'élevages contrôlés) ou plastique (changements d'hôtes incluant des espèces non- ou peu permissives) ; (iii) de faire le lien entre cette variabilité et la réussite effective du parasitisme. Du point de vue académique, ces objectifs s'inscrivent donc dans un cadre plus large visant à comprendre les processus (co-)évolutifs à l'uvre au sein des interactions hôtes-parasitoïdes. Du point de vue appliqué, ce travail s'inscrit dans la perspective de développement de solutions de lutte biologique par augmentation. De telles solutions devront forcément impliquer une production massive et pérenne d'auxiliaires efficaces, activité au cours de laquelle des processus contre-productifs peuvent se mettre en place (dérive, consanguinité, sélection artificielle contre-productive). A ce titre, la capacité à caractériser de façon pertinente les facteurs de virulence peut constituer une forme de contrôle-qualité « innovant ».