assimilation de données pour la réduction et la calibration de modèles de transport turbulent pour la fusion par confinement magnétique
Auteur / Autrice : | Louis Lamerand |
Direction : | Didier Auroux, Francesca Rapetti |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Doctorat mathematiques |
Date : | Inscription en doctorat le 15/09/2020 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences fondamentales et appliquées |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LJAD - Laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné |
Mots clés
Résumé
Ce projet s'inscrit dans le cadre d'un projet ANR financé à partir de 2020 en partenariat avec l'Ecole Centrale Marseille et le CEA à Cadarache, dans le cadre d'ITER. Les tokamaks sont des machines expérimentales conçues pour démontrer la faisabilité de produire de l'énergie par fusion nucléaire. ITER, en cours de construction, sera la plus grande machine de ce type au monde, avec un objectif de produire 500MW d'énergie de fusion. L'extraction de cette énergie, principalement transportée par la turbulence au sein du plasma depuis le coeur de la machine jusqu'aux parois, représente encore un défi à scientifique et technologique à surmonter pour garantir le plein succès d'ITER. La modélisation numérique et les simulations sont des outils majeurs qui devront permettre de définir les points de fonctionnement optimaux de la machine durant son opération, permettant ainsi d'atteindre les conditions de fusion thermonucléaire au coeur du plasma tout en assurant des flux de chaleur aux parois en deçà des contraintes technologiques imposées par les matériaux. Les temps de restitution courts ainsi que la très large gamme de paramètres physique à explorer nécessitent le développement de modèles réduits au sein desquels un certain nombre de paramètres libres restent à calibrer et à optimiser afin de reproduire les phénomènes physiques attendus. Ce projet de thèse consiste à utiliser des techniques d'assimilation de données, très classiques en météorologie notamment, mais novatrices dans le domaine de la fusion par confinement magnétique, afin que la simulation numérique de ces modèles réduits soit la plus prédictive possible en s'approchant des données expérimentales disponibles.