La bonne gouvernance et le financement multilatéral du développement
Auteur / Autrice : | Elliot Doucy |
Direction : | Jean-Christophe Martin |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2020 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur |
Ecole(s) doctorale(s) : | Droit et Sciences Politiques, Économiques et de Gestion |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LABORATOIRE DE DROIT INTERNATIONAL ET EUROPEEN |
Mots clés
Résumé
Le concept de bonne gouvernance est apparu dans le discours de la Banque Mondiale dans les années 80/90, et il s'est véritablement diffusé dans ses pratiques opérationnelles et ses politiques et procédures internes depuis. Si ses contours sont flous, et qu'un travail de définition précise est indispensable à son appréhension, il n'en demeure pas moins qu'il s'est projeté progressivement dans les ordres juridiques d'organisations internationales chargées du financement du développement, aussi bien à dimension universelle que régionale. Alors que le financement multilatéral du développement est en proie à de profondes évolutions, cette thèse propose d'analyser la double empreinte de la bonne gouvernance sur le droit du financement multilatéral du développement : d'une part, ses implications dans les relations entre le bailleur et le récipiendaire - ce qu'on a pu appeler la conditionnalité de bonne gouvernance - ; d'autre part, les enjeux de l'application par les bailleurs de la bonne gouvernance à eux-mêmes - dans une recherche de légitimité -. À travers une réflexion plus large encore, cette recherche interrogera la place et la portée du droit et de la pratique des organisations internationales dans les mutations du droit international public contemporain.