Les droits et les garanties du contribuable à l'aune de la modernisation du système fiscal : Perspective comparée France-Tunisie
Auteur / Autrice : | Sarrah Ben hassen |
Direction : | Renaud Bourget |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2020 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherche en droit administratif, constitutionnel, financier et fiscal (Nice) |
Mots clés
Résumé
Les relations entre les contribuables et l'administration fiscale ont évolué et sont de plus en plus délicates et ambivalentes. L'insécurité juridique qui s'en dégage est l'un des maux principaux des systèmes actuels français et tunisien. En effet, l'on peut remarquer qu'à chaque fois que l'économie d'un Etat passe par une crise, le premier réflexe tend à renfoncer et à durcir les mécanismes et procédures de contrôle fiscal plutôt qu'à songer à l'idée d'amélioration des rapports entre le contribuable et l'administration fiscale. Dans un tel contexte de difficultés économiques et de montée des individualismes, l'utilisation de l'impôt comme outil de gestion et d'optimisation peut inciter à l'évitement fiscal. Or, cet incivisme fiscal tend à fragiliser non seulement le rôle de l'État et le niveau de la cohésion sociale, mais surtout la sécurité juridique. Dès lors, la méfiance réciproque des contribuables et des agents de l'administration fiscale semble peu propice à l'établissement des rapports vraiment apaisés alors que le discours normatif s'emploie pourtant à en revendiquer le principe et la mise en uvre. Ainsi, la recherche de conciliation entre les intérêts du « couple administration fiscale contribuable » semble plus que jamais s'imposer. Les relations entre l'administration fiscale et les contribuables sont également gagnées par le phénomène contemporain de régulation qui vise à lui adjoindre des principes et concepts inspirés des règles du droit comparé.