Somnambules et barricades. Circulations et réinterprétations politiques du magnétisme animal entre la Monarchie de Juillet et la Deuxième République française.
Auteur / Autrice : | Andrea Ceci |
Direction : | Jean-Pierre Brach, Vinzia Fiorino |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres en cotutelle avec Université de Pise |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d’études sur les Monothéismes (Paris ; 1998-....) |
établissement opérateur d'inscription : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le projet de recherche présenté a pour but de mettre en lumière les liens entre le magnétisme animal et les utopies politiques en France des années 1830 aux années 1850. Après la condamnation de la pratique somnambulique par l'Académie de Médecine (1838), le mouvement magnétique subit un changement substantiel, en se transformant de théorie médicale en doctrine spiritualiste. L'objet principal de la recherche est l'analyse des rapports entre magnétiseurs et réformateurs utopiques après l'arrivée au pouvoir de Louis-Philippe d'Orléans. Le nouveau cadre politique était critiqué par les socialistes romantiques aussi bien que par les conservateurs catholiques. Toutefois, bien que sur des positions diamétralement opposées, ces deux groupes apercevaient le magnétisme animal comme un moyen pour parvenir à une palingénésie sociale. La recherche vise à comprendre les dynamiques qui portèrent les différents camps à se tourner vers le magnétisme animal et comment ils se proposaient de renouveler la société grâce à ce nouvel outil.