Thèse en cours

Quels droits pour les minorités transfrontalières dans la région des grands lacs ? Analyse au regard du droit international

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Auteur / Autrice : Bill Mokelwa ba asane
Direction : Martial MathieuTrésor Maheshe Musole
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droits de l'Homme
Date : Inscription en doctorat le 01/01/2022
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences juridiques
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'Etudes sur la Sécurité Internationale et les Coopérations Européennes

Résumé

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Les relations entre la population congolaise et les minorités ethniques ayant des liens historiques avec d'autres groupes identiques se trouvant au Burundi, au Rwanda et en Ouganda n'ont pas toujours été pacifiques ces dernières décennies. Au centre des problèmes revient souvent la question de leur identité congolaise qui est régulièrement remise en cause. Ce qui cause de nombreux conflits qui retardent l'avènement d'une paix durable en République Démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs. Les pays de la région ont donc tout intérêt d'instaurer un climat qui les permettra de vivre durablement dans la paix, pourquoi pas en s'inspirant des modèles ayant fait leurs preuves dans d'autres pays, notamment en Europe et en Amérique. Cela passe par le règlement ou l'encadrement juridique de la question des minorités transfrontalières, afin de rendre possible la coexistence pacifique de celles-ci avec l'ensemble des peuples de la région. Ceci peut passer par un ou plusieurs traités régionaux qui organisera (ou organiseront), dans les détails, la vie et les relations entre les peuples de la région, mais aussi entre ceux-ci et les États de cet espace, dans le respect du droit international des minorités, mais aussi conformément à la Charte des Nations Unies qui encourage les États à signer des accords qui, touchant au maintien de la paix et de la sécurité internationales, se prêtent à une action de caractère régional (Voir Charte des Nations Unies, art. 52, §1).