Recherche Avancée

Thèse en cours

La notion de patrimoine urbain dans les règlements urbains parisiens : du Plan d'Occupation des Sols au Plan Local d'Urbanisme bioclimatique

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Auteur / Autrice : Clémence Bourdier
Direction : Cristiana Mazzoni
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Aménagement de l'espace, Urbanisme
Date : Inscription en doctorat le 01/12/2021
Etablissement(s) : Université Gustave Eiffel
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Architecture Urbanisme Société. Savoirs Enseignement Recherche (Paris ; 2010-....)

Résumé

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Le projet de thèse a pour objet l'évolution de la notion de patrimoine urbain du Plan d'Occupation des Sols (POS) au Plan Local d'Urbanisme (PLU) parisiens. La notion de patrimoine, dans son acception large, va de pair avec la notion d'héritage et de conservation puisqu'elle désigne à l'origine un « bien d'héritage qui descend, suivant les lois, des pères et mères à leurs enfants ». Dans le cadre d'une thèse en urbanisme et architecture, il sera question du patrimoine dans sa dimension spatiale. À ce titre, c'est d'abord en tant que monument puis en tant que Monument Historique (1887) que l'édifice architectural intègre la notion de patrimoine. C'est le processus d'extension de ces protections, qui ont progressivement investis de multiples domaines du cadre de vie en intégrant le rapport de l'édifice à la ville, qui fait l'objet de cette recherche. On étudiera dès lors le phénomène de patrimonialisation, en s'attachant au patrimoine urbain dans les règlements urbains à Paris depuis le POS jusqu'au PLU bioclimatique. Depuis décembre 2020, la Ville de Paris a engagé une révision de son règlement urbain afin qu'il devienne bioclimatique. Ainsi, l'enjeu de rénovation et de réhabilitation du bâti existant replace la question patrimoniale au cœur du PLU bioclimatique : éviter les démolitions et reconstructions, pallier à l'inconfort thermique. En effet, les bâtiments construits depuis 2000 ne représentent que 3% du parc bâti parisien. Désormais, l'épuisement des ressources naturelles mène à prendre en considération l'adaptation de la ville face au changement climatique dans les politiques urbaines et ainsi à reconsidérer le phénomène de patrimonialisation sous un angle différent. En retraçant l'histoire récente de la pensée urbaine, cette thèse permettra de mettre en perspective les fondements de l'outil actuel d'aménagement du territoire parisien.