sur les logiques à relation de conséquence mixte
Auteur / Autrice : | Quentin Blomet |
Direction : | Paul Egre, Allard Tamminga |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2021 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres en cotutelle avec Université de Greifswald |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale École transdisciplinaire Lettres/Sciences |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Jean Nicod |
établissement opérateur d'inscription : Ecole normale supérieure |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les logiques sous-structurelles sont des logiques non-classiques qui découlent des limitations qui peuvent être imposées aux propriétés structurelles du calcul séquentiel de la logique classique à la Gentzen. Tandis que les logiques sous-structurelles qui rejettent la propriété tarskienne de Monotonicité de la conséquence logique ont été largement étudiées, l'étude des logiques qui remettent en question les propriétés de Transitivité et de Réflexivité de la conséquence logique est plus récente. Les deux exemples paradigmatiques de ces logiques sont la logique stricte-tolérante ST et la logique tolérante-stricte TS. Toutes deux sont des logiques à trois valeurs qui rejettent respectivement la transitivité et la réflexivité. Ce projet se concentre sur les logiques non-transitives et non-réflexives. Notre premier objectif est d'expliquer comment les logiques paradigmatiques ST et TS se rapportent aux systèmes bien connus LP et K3, à savoir la Logique du Paradoxe de Priest et la Logique Forte à trois valeurs de Kleene. Cette approche devrait nous aider à explorer en profondeur la dualité entre ST et TS. Dans un second temps, nous avons l'intention d'étendre ces résultats à d'autres systèmes multivalués analogues à ces logiques. Ceci nous permettra d'expliquer plus globalement comment les propriétés de Transitivité et de Réflexivité sont liées par une certaine notion de dualité.