Thèse en cours

Pupillométrie : détection des variations de l'activité du système nerveux autonome chez les jeunes athlètes de haut niveau

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Cyril Giovannangeli
Direction : Robin Candau
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences du Mouvement Humain - MPL
Date : Inscription en doctorat le 02/11/2021
Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences du Mouvement Humain (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : DMEM - Dynamique du Muscle et Métabolisme

Résumé

FR  |  
EN

L'analyse de l'activité du SNA consiste en l'appréciation des voies autonomes crânienne au travers de la pupillométrie (Levy et al., 1992, Venkata Sivakumar et al., 2020) et des voies autonomes cardiaque au travers de la VFC (Okutuku et al., 2016, Venkata Sivakumar et al., 2020). Lorsqu'un athlète est en position clinostatique ou orthostatique, nous pouvons détecter les variations de l'activité sympathique et parasympathique grâce à la VFC, cependant chaque mesure nécessite une analyse de 5 minutes. Le RPL pourrait permettre d'obtenir les mêmes résultats en 3,5 secondes, durée classique d'un enregistrement d'un réflexe pupillaire isolé. Les études de Lowenstein et Loewenfeld publiées en 1950 sur l'animal sympathectomisé et parasympathectomisé servent de référence pour l'explication du RPL et montrent que cette courbe en forme de V est sous l'influence des deux branches du SNA. Nous supposons que les différentes phases du RPL pourraient être influencées par les variations de l'activité du SNA à l'état basal ou en réponse à l'entraînement. En effet, la littérature indique (i) qu'une augmentation du temps de latence s'observe lorsque l'activité efférente parasympathique diminue (Gavriysky, 1995 ; Ishikawa, 2020), (ii) qu'une augmentation du temps de constriction est présente chez les coureurs d'endurance connus pour avoir une activité parasympathique accrue (Capão Filipe et al., 2003), (iii) qu'une réduction du temps de redilatation jusqu'à 75% est un marqueur d'une prédominance de l'activité sympathique (Capão Filipe et al., 2003). Plus récemment, deux études conduites par des ingénieurs ont intégré les propriétés viscoélastiques des muscles constricteurs et dilatateurs dans l'analyse du signal pupillaire grâce à sa modélisation mathématique de Kelvin-Voigt (Fan et al., 2015 ; Yan et al., 2021). Nous supposons que ce modèle nous permettrait de mieux dissocier les parties du réflexe qui reviennent aux propriétés viscoélastiques de celles qui proviennent de l'activité du SNA ce qui nous permettra d'avoir une interprétation plus précise des mécanismes du RPL car non biaisé par les propriétés élastiques des muscles pupillaires.