Thèse en cours

Calculs systématiques à grande échelle de l'approximation de phase aléatoire des quasiparticulesavec des interactions relativistes et de Gogny
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Auteur / Autrice : Luis González miret zaragoza
Direction : Stéphane Hilaire
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Physique nucléaire
Date : Inscription en doctorat le 10/11/2021
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Particules, Hadrons, Énergie et Noyau : Instrumentation, Imagerie, Cosmos et Simulat
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Matière sous conditions extrêmes
référent : Faculté des sciences d'Orsay

Résumé

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Le noyau atomique reste l'un des systèmes les plus difficiles à étudier dans le contexte de la mécanique quantique. Cela s'explique en partie par le fait qu'il est composé de deux types de fermions, les protons et les neutrons, liés par une interaction complexe dont les origines remontent à la chromodynamique quantique. Avec une taille comprise entre 2 et ∼250 particules, les phénomènes collectifs et à une particule coexistent, ainsi les modèles qui sont capables de reproduire les deux sont essentiels pour l'étude de la structure et des réactions nucléaires. L'approximation de phase aléatoire (RPA) est l'un de ces modèles. La QRPA est une généralisation du modèle RPA qui introduit des quasi-particules, ce qui permet de prendre en compte des phénomènes tels que l'appariement. L'une des principales limites de la QRPA est qu'elle est très coteuse en termes de calcul. Pour cette raison, il y a un manque de calculs étendus le long de la carte nucléaire à l'heure actuelle. D'autre part, il est bien connu que la QRPA échoue systématiquement à reproduire le centrode des résonances géantes. Un exemple est le cas de la GDR, qui est toujours surestimée de 2 MeV avec l'interaction D1M [1]. L'objectif de cette thèse est d'effectuer des calculs systématiques de QRPA pour tous les noyaux. Pour cela, nous profiterons des ressources de supercalculateurs du CEA DAM. Les performances de deux codes QRPA seront comparées : ISAAC, qui utilise la formulation matricielle de QRPA et des interactions de type Gogny [2], et QFAM, qui utilise la Méthode de l'Amplitude Finie et une interaction Relativiste [4]. Nous souhaitons à caractériser la divergence avec des données expérimentales et à mettre en oeuvre des techniques d'apprentissage automatique pour corriger ce décalage. Si le temps le permet, nous nous lancerons dans l'amélioration du code QFAM afin de pouvoir en extraire les fonctions d'onde des modes propres. References: [1] MARTINI, M., PÉRU, S., HILAIRE, S., et al. Physical Review C, 2016, vol. 94, no 1, p. 014304. [2] PÉRU, S. et MARTINI, M. The European Physical Journal A, 2014, vol. 50, p. 1-35. [3] NAKATSUKASA, T., INAKURA, T., et YABANA, K. Physical Review C, 2007, vol. 76, no 2, p. 024318. [4] MERCIER, F., BJELI, A., NIKI, T., et al. Physical Review C, 2021, vol. 103, no 2, p. 024303.