Explorer les déterminants génétiques de l'efficacité de la transpiration au niveau de la plante chez le sorgho et le mil
Auteur / Autrice : | Laura Gregoire |
Direction : | Vincent Vadez, Yves Vigouroux |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | BIDAP-Biologie et Amélioration des plantes |
Date : | Inscription en doctorat le Soutenance le 18/12/2024 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale GAIA Biodiversité, agriculture, alimentation, environnement, terre, eau (Montpellier ; 2015-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : DIADE - Diversité, Adaptation et DEveloppement des plantes |
Equipe de recherche : Anthropisation de DYNAmique de la DIVersité Génétiques des Plantes | |
Jury : | Président / Présidente : David Pot |
Examinateurs / Examinatrices : Karine Chenu, Llorenç Cabrera-bosquet, Alain Charcosset | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Karine Chenu, Alain Charcosset |
Mots clés
Résumé
Cette thèse examine la base génétique de l'efficacité de la transpiration à l'échelle de la plante (TEplant), définie comme le ratio entre la biomasse aérienne et la transpiration cumulée. L'étude se concentre sur deux céréales tolérantes à la sécheresse, le sorgho et le mil. Malgré son importance pour la sélection des cultures, la base génétique de la tolérance à la sécheresse, en particulier celle de TEplant, reste largement inexplorée chez ces deux céréales. Nous avons étudié la variabilité de TEplant dans un panel de référence de mil et de sorgho. Les résultats montrent une héritabilité assez forte sein, ainsi que des interactions génotype-environnement. Des études d'association ont ensuite été menées sur TEplant, biomasse et transpiration dans les panels de sorgho et de mil. Plusieurs gènes candidats ont été identifiés pour le sorgho. De très nombreuses associations significatives chez le mil suggèrent sans doute la présence de nombreux QTLs à effet faible. Nous avons ensuite étudié des traits plus simples, possiblement reliés à TEplant qui pourraient être contrôlés par un nombre limité de gènes. L'un de ces traits, la restriction de transpiration sous une demande évaporative croissante, a été phénotypé sur trois plateformes expérimentales en utilisant un panel de sorgho. L'analyse a révélé une variabilité génétique, une forte héritabilité et l'implication de gènes candidats dans la régulation de ces traits. Elle a également souligné l'influence probable de facteurs environnementaux, tels que la texture du sol et l'espacement des plantes, sur la régulation des traits. L'analyse fonctionnelle des gènes candidats identifiés dans notre étude, ainsi que les études de phénotypage et d'association sur des traits simples liés à la tolérance à la sécheresse, ouvrent de nouvelles perspectives pour des recherches futures afin d'approfondir ces recherches.