Habiter 2050, le projet architectural comme outil de recherche contributive au service d'un territoire en transition
Auteur / Autrice : | Ophélie Menault |
Direction : | Anne Coste |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Architecture |
Date : | Inscription en doctorat le 11/01/2021 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences de l'homme, du politique et du territoire (Grenoble ; 2001-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Architecture, environnement et cultures constructives |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le projet de thèse est co-construit avec une association d'habitants, Saint-Germain en Transition, sur sollicitation de cette dernière. Le projet de territoire qu'ils portent (devenu pilote de la Fabrique des transitions de Lyon et ses régions) associe en effet acteurs de terrain et chercheurs dans différents domaines dont les sciences du vivant, l'économie régénérative, l'aménagement et l'architecture. Il vise à transformer les modes de vie (toutes catégories sociales), à développer des activités économiques symbiotiques et à expérimenter un nouveau rapport conscient au vivant. Saint-Germain-au-Mont-d'-Or, avec une population de 3000 habitants, est l'une des 13 communes qui composent le massif des Monts d'Or, véritable patrimoine de l'histoire et du paysage lyonnais, ayant produit des ressources essentielles à la prospérité de la ville de Lyon depuis l'Antiquité : exploitation de ses plaines agricoles, sources d'eau et carrières de pierre, rôle défensif de ses châteaux surplombant la Saône Ces villes, aujourd'hui péri-urbaines et particulièrement aisées, ont su conserver leur caractère rural malgré une disparition progressive des terres agricoles, une augmentation des nuisances dues aux infrastructures routières, fluviales et ferroviaires, une pression foncière sclérosante. La problématique de cette thèse, à affiner au contact du terrain et par l'immersion dans le projet SGMO en Transition, concerne le rôle du projet architectural, et plus largement celui des architectes, pour accompagner la transition écologique de territoires aujourd'hui apparemment « bien-portants » mais dont le dynamisme est fondé sur un modèle environnementalement peu vertueux, consommateur d'énergies carbonées, dépendant du point de vue alimentaire, des biens et des services, en voie d'être dépassé. Cette recherche interroge le devenir de ces territoires au regard des prévisions écologiques et économiques (base scénarios Afterres, négaWatt, Paysages après pétrole, etc.), par la question de l'habitabilité : quel futur souhaitable et désirable pour eux ? Quelle transition et comment l'amorcer pour habiter ces territoires durablement ?