Le traitement judiciaire actuel du terrorisme dans le cadre d'un conflit armé non international
Auteur / Autrice : | Sylvain Keller |
Direction : | Nicolas Haupais |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Inscription en doctorat le 10/09/2021 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la Société : Territoires, Économie et Droit (Centre-Val de Loire ; 2018-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche juridique Pothier (Orléans ; 1998-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Ce projet de thèse porte sur les réponses judiciaires apportées au terrorisme dans le cadre d'un conflit armé non international. Il visera à apporter un éclairage à la situation actuelle dans plusieurs pays impactés par la présence de groupes terroristes dans le cadre d'un conflit armé non international (Syrie, Mali, Somalie..). A travers plusieurs comparaisons, les différentes juridictions, procédures, normes et lois applicables dans plusieurs pays seront étudiées. Une recherche importante sera effectuée portant sur les crimes commis par plusieurs groupes terroristes afin de déterminer leur qualification juridique. Le projet concernera également plusieurs autres acteurs internationaux impliqués. Les jugements de combattants étrangers, notamment français ayant participé aux activités de groupes terroristes seront étudiés, impliquant une focalisation sur la législation d'autres pays concernés. De manière générale, ce projet servira également à étudier les potentielles atteintes aux droits de l'Homme et au droit international humanitaire dans le cadre de l'inculpation, la détention et le jugement des membres présumés de groupes terroristes comme Boko Haram ou l'Etat islamique en Irak et en Syrie. Notre problématique sera la suivante : quelles réponses juridiques sont mises en place pour les combattants, membres ou acteurs présumés de groupes terroristes dans le cadre d'un conflit armé non international, pour quels crimes, sur quels critères, et comment est assuré dans ce cadre le respect de leurs droits fondamentaux ?