Thèse en cours

Nouvelle méthode d’aide au diagnostic moléculaire de la SLA via l’utilisation de poisson zèbre

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 04/06/2024. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Arthur Forget
Direction : Serge Lumbroso
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 04/06/2024
Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : INM - Institut des Neurosciences de Montpellier
Equipe de recherche : Motoneurone
Jury : Président / Présidente : Farida Djouad
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Francois Pradat, Patrick Vourc'h, Serge Lumbroso
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Francois Pradat, Patrick Vourc'h

Résumé

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La Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) est une maladie entraînant le décès en 3 ans par paralysie progressive des quatre membres, perte de la parole, de la déglutition puis de la respiration. Elle est due à une mort progressive des motoneurones centraux et périphériques. L’étude des familles de patients atteints de SLA permet de distinguer les formes familiales (10% des cas) des formes sporadiques (90%). Quatre gènes majeurs ont été identifiés, impliqués dans environ trois quarts des formes familiales et 10 à 20 % des formes sporadiques. Cependant, une multitude de gènes sont impliqués dans la maladie. Notre équipe réalise donc un diagnostic moléculaire sur un panel de 41 gènes. Le défi actuel repose sur l’interprétation des variant rares. Des critères de classification ont été proposés par l’ACMG (American College of Medical Genetics and Genomics). Parmi eux, les données fonctionnelles sont considérées comme un élément fort, permettant de moduler l’interprétation des différent variant. C’est dans cette optique que nous avons mis au point un test fonctionnel d’aide à l’interprétation de la pathogénicité de ces derniers via l’utilisation de poisson zèbre (Danio rerio). L’approche repose sur une injection d’ARN messager, contenant le variant à tester, dans la cellule-œuf. La surexpression de variant humain pathogène dans les embryons de poisson provoque des défauts de locomotion dès 2 jours de développement et des anomalies des projections axonales ainsi que des defaults de formation de vessie natatoire. Ces défauts ne sont pas observés sur les poissons témoins. Les tests ont été validés pour 4 variants du gène SOD1. Nous avons ainsi poursuivi les expériences sur 8 nouveaux variant de SOD1. Nous proposons ici l’utilisation du poisson-zèbre comme un test original et rapide afin d’aider à l’interprétation des variants rares chez des patients atteints de SLA. La suite du projet est centrée sur le test de cette méthode sur un autre gène qui FUS. L’idée est de pouvoir adapter ce test sur les nombreux gènes de prédisposition de la SLA.