Techniques innovantes en imagerie fonctionnelle placentaire et corrélation histopathologique
| Auteur / Autrice : | Matthieu Dap |
| Direction : | Olivier Morel, Charline Bertholdt |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
| Date : | Soutenance le 02/12/2024 |
| Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale BioSE - Biologie, Santé, Environnement |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Imagerie adaptative diagnostique et interventionnelle (Nancy) |
| Jury : | Président / Présidente : Vassilis Tsatsaris |
| Examinateurs / Examinatrices : Olivier Morel, Charline Bertholdt, Laurent Salomon, Véronique Houfflin-Debarge, Sophie Collardeau-Frachon | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Salomon, Véronique Houfflin-Debarge |
Mots clés
Résumé
La problématique centrale de la thèse porte sur les pathologies de la vascularisation placentaire qui sont à l'origine de maladies telles que la prééclampsie et le retard de croissance intra-utérin (RCIU). Ces pathologies sont la principale cause de morbi-mortalité périnatale dans les pays à haut niveau de revenus. En pratique clinique, la difficulté réside dans le fait qu'il n'existe pas de techniques fiables permettant d'évaluer directement la fonction placentaire en cours de grossesse. L'objectif de cette thèse était donc de développer des techniques d'imagerie fonctionnelle du placenta, et d'appuyer ces données sur les données histologiques. D'autre part il existe peu de travaux concernant l'analyse sélective des flux placentaires maternels et fœtaux, pourtant séparés. Dans un premier temps le modèle lapin a été exploré pour le développement de ces techniques : en IRM et en échographie de contraste. Ce qui nous a permis d'améliorer nos connaissances de ce modèle, qui était connu jusqu'alors comme un modèle « naturel » de RCIU ; nous avons réfuté cette théorie. Ensuite, deux études ont été réalisées afin d'analyser sélectivement la vascularisation placentaire maternelle et fœtale : en IRM ex vivo (étude MAPLE) et en échographie de contraste in vivo (étude EVUPACUS).