l'écart : Levinas, Derrida et la philosophie de la technique
Auteur / Autrice : | Hengkang Mo |
Direction : | François-David Sebbah |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Inscription en doctorat le 17/11/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherches philosophiques (Nanterre ; 2015-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Selon Derrida, dans la lumière de héliopolitique, « ...c'est la collectivité qui dit « nous » [...] sent l'autre à côté de soi, et non pas en face de soi » : l'autre qui est en face de soi, c'est la relation que Levinas décrit dans Totalité et infini, enracinée dans l'asymétrie entre le moi et l'autre. Une telle asymétrie implique premièrement une courbure et une rupture qui peuvent s'articuler en métaphore spatiale, dans lesquelles nous ne pouvons pas atteindre le dehors parce que notre pouvoir de compréhension et de conception est impuissant à traverser cet espace d'intersubjectivité. Ce genre d'intersubjectivité asymétrique nous oblige à réfléchir sur la tradition phénoménologique.En même temps, ce que Blanchot propose contre la langue sphérique de la tradition philosophique est celle de discontinuité : silence, arrêt, attente, et parler par l'attente.A travers cette thèse, j'espère manifester un point commun (sous le nom de « L'asymétrie et l'écart ») chez ces trois philosophes qui ont de nombreux ouvrages les uns sur les autres.