Apprentissage non-supervisé en 4D pour la reconstruction d'images cérébrales en IRM fonctionnelle à partir de données comprimées acquises à champ magnétique extrême
Auteur / Autrice : | Pierre-Antoine Comby |
Direction : | Philippe Ciuciu |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Physique et imagerie médicale |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Electrical, optical, bio : physics and engineering (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Modèles et inférence pour les données de neuro-imagerie |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Résumé
L'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) est la modalité de référence pour sonder le fonctionnement cérébral in vivo. L'amélioration de la résolution spatio-temporelle (e.g. 0.8mm isotrope en moins de 2 sec.) en IRMf passe par des techniques d'acquisition accélérées comme l'échantillonnage compressif. Cependant, le gain de temps à l'acquisition est perdu durant la phase de reconstruction d'images, plus coûteuse car itérative. L'apparition en 2016 de l'apprentissage profond pour la reconstruction d'images IRM anatomiques 2D à partir de données sous-échantillonnées a permis d'améliorer la qualité image et de réduire le temps de reconstruction. Toutefois, ces approches n'ont pu être transposées à l'IRMf car elles demeurent supervisées et requièrent donc des données annotées (i.e. non compressées) pour l'entraînement des réseaux de neurones. De plus en IRMf, il est nécessaire de reconstruire une séquence temporelle d'images 3D c'est-à-dire opérer un apprentissage en 4D. L'objectif de cette thèse vise donc à répondre à ce double défi d'un apprentissage non-supervisé, i.e. sans données annotées, en 4D pour la reconstruction d'images en IRMf. Nous utiliserons pour ce faire des techniques d'apprentissage par transfert (e.g. Deep Image Prior) et un apprentissage implicite, beaucoup plus compact en nombre de paramètres pour représenter un réseau de neurones. Nous développerons de nouvelles variantes de XPDNet, notre solution classée deuxième sur le challenge Brain fastMRI lancé par Facebook AIR en 2020 sur l'imagerie anatomique. L'application visée concerne l'IRMf à haute résolution à 7T chez l'adulte sain sur des données accélérées par la technologie SPARKLING et acquises à NeuroSpin au cours d'un protocole de rétinotopie visuelle.