Thèse en cours

Evaluation de la cardiotoxicité à moyen terme des radiothérapies pour le cancer du sein

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Manoj Kumar François Honaryar
Direction : Sophie JacobFlorent De vathaire
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Epidémiologie
Date : Inscription en doctorat le 30/09/2021
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé Publique (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2015-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche en épidémiologie et Santé des populations
Equipe de recherche : Epidémiologie des radiations
Référent : Faculté de médecine

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquent chez les femmes, avec près de 60 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France et 11 000 décès. Les accomplissements des vingt dernières années en termes de traitement sont majeurs et ont permis d'augmenter la survie des patientes, rendant parallèlement indispensable l'étude des séquelles à moyen ou long terme des traitements. Dans près de 80% des cas, la patiente sera traitée par une radiothérapie (RT) adjuvante, éventuellement combinée à un traitement systémique (chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie). Mais la RT peut entrainer une cardiotoxicité radio-induite. Il a été montré que pour les patientes traitées par RT pour un cancer du sein jusqu'aux années 90-2000, la RT était associée à un risque accru à long terme (>5-10 ans) de maladies cardiovasculaires, en lien avec la dose de rayonnements absorbée par le cœur. Plus récemment, des études prospectives incluant des patientes atteintes d'un cancer du sein et traitées par des techniques actuelles de RT se sont intéressées aux formes précoces de cardiotoxicité radio-induite pouvant apparaître chez des patientes asymptomatiques. Mais les connaissances sur la cardiotoxicité radio-induite à moyen et long terme liée aux techniques actuelles de RT restent à développer. Dans ce contexte, le but de cette thèse sera d'évaluer le risque de cardiotoxicité à moyen et long terme chez des patientes traitées par radiothérapie pour un cancer du sein. Le suivi jusqu'à deux ans post RT du sein de la centaine de patientes de l'étude prospective BACCARAT fournira des résultats sur les atteintes cardiaques fonctionnelles et coronaires et les mécanismes biologiques impliqués, à moyen terme. Avec un suivi et une taille de population plus importants, la cohorte prospective CANTO offre l'opportunité d'une étude sur les complications cardiaques radio-induites à long terme.