Monitorage de la profondeur d'anesthésie pour les chirurgies céphaliques par analyse de la complexité du signal EGG et machine learning
Auteur / Autrice : | Clément Fauchereau |
Direction : | Jean-Christophe Aude |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Structure et dynamique des systèmes vivants (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : I2BC - Institut de Biologie Intégrative de la Cellule |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Lors des opérations chirurgicales, le sur-/sous-dosage des agents anesthésiques et les risques d'éveil peropératoire (sous-dosage) ou d'hypotension (surdosage) associés sont les principales difficultés auxquels sont confrontés les médecins anesthésistes. Le monitorage de la profondeur d'anesthésie (PA) est généralement réalisé au moyen d'indices dérivés de l'EEG (électroencéphalogramme) comme l'indice bispectral (BIS). Cependant, différents cas de figures comme les chirurgies céphaliques, rendent impossible la mise en place d'un EEG. Le développement d'approches alternatives à même de suppléer le BIS reste un défi à ce jour. Dans le cadre de cette thèse nous proposons de développer un nouvel indice pour le monitorage de la PA utilisant l'ECG (électrocardiogramme). Nous proposons d'utiliser une mesure de la complexité du signal ECG, couplée à des approches d'IA (réseaux de neurones, deep-learning ) afin de quantifier la PA sous forme d'un niveau, discrétisé dans un premier temps, du degré d'hypnose (awake, induction, maintenance, émergence). Par ailleurs, lors de l'usage conjoint d'un EEG et d'un ECG, on développera des modèles hybrides permettant de corriger certaines limites liées à l'usage de l'EEG seul (ex. sensibilité aux interférences).