Auteur / Autrice : | Jie Sun |
Direction : | Sophie Griveau |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie Moléculaire |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Chimie moléculaire de Paris Centre |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institute of Chemistry for Life and Health Sciences |
Equipe de recherche : Synthèse, Electrochimie, Imagerie et Systèmes Analytiques pour le Diagnostic (SEISAD) | |
établissement opérateur d'inscription : École nationale supérieure de chimie (Paris) |
Mots clés
Résumé
La détection des résidus de médicaments en tant que contaminants dans l'eau et les aliments revêt une grande importance dans les domaines de la santé humaine et de l'environnement. L'un des médicaments couramment utilisés est le diclofénac (DCF), ou acide 2- (2-((2,6-dichlorophényl) amino) phényl) acétique, commercialisé sous le nom commercial Voltaren @. Le DCF fait partie des composés pharmaceutiquement actifs les plus fréquemment détectés dans le cycle de l'eau et peut provoquer des effets secondaires critiques. Jusqu'à présent, la détection du DCF reposait principalement sur des techniques conventionnelles, telles que HPLC-MS et GC/MS. Ces techniques analytiques sont longues, coûteuses et ex situ. Surmontant ces limitations, les biocapteurs électrochimiques sont apparus comme étant simples, rapides, rentables et portables pour analyser les menaces à la sécurité environnementale. Dans ce travail, l'objectif est de développer un aptacapteur électrochimique pour la détection du DCF à l'état de trace dans l'eau. Les biocapteurs basés sur des aptamères (aptasensors) sont des outils prometteurs qui tirent parti de l'utilisation d'aptamères (Apt) comme sondes afin de détecter des cibles spécifiques. Ils offrent des avantages tels qu'une modification chimique facile, diverses méthodes d'immobilisation, de grandes opportunités de produire des surfaces de détection pour une détection électrochimique efficace et sélective de petites molécules nocives telles que le DCF et leur détection instantanée dans les environnements. Les aptamères sont immobilisés sur une matrice d'hydrogel 3D attachée de manière covalente sur l'électrode de carbone sérigraphiée (SPCE). Lors de l'ajout de DCF comme cible, l'aptamère et le DCF forment le complexe DCF-aptamère à la surface du biocapteur, ce qui entraîne le changement de résistance de transfert de charge (Rct) caractérisé par spectroscopie d'impédance électrochimique (EIS).