Thèse en cours

Expositions environnementales, microbiote intestinal et neurodéveloppement

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Auteur / Autrice : Aline Davias
Direction : Rémy Slama
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : MBS - Modèles, méthodes et algorithmes en biologie, santé et environnement
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2021
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale ingénierie pour la santé, la cognition, l'environnement (Grenoble ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : IAB : Epigenetics, Environment, Cell Plasticity, Cancer (UGA / Inserm U1209 / CNRS UMR 5309)
Equipe de recherche : EQUIPE 12 - ÉPIDÉMIOLOGIE ENVIRONNEMENTALE APPLIQUÉE A LA REPRODUCTION ET LA SANTÉ RESPIRATOIRE

Mots clés

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Résumé

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Le microbiote intestinal peut être considéré comme un organe externalisé de plus de 1000 espèces à l'interface entre le corps et l'environnement. Il dialogue avec le système nerveux central, comme l'illustre le concept d'axe intestin-cerveau. Il a également un effet sur le métabolisme des xénobiotiques, et sa composition et sa fonction pourraient être influencées par les xénobiotiques. Sa sensibilité aux perturbateurs endocriniens, une famille de substances qui pourraient également avoir un impact sur les troubles du système nerveux central, a été peu étudiée, mais des résultats préliminaires chez l'homme indiquent un impact possible des composés perfluorés sur la diversité alpha du microbiote intestinal, ainsi que sur le système nerveux central. Les résultats préliminaires obtenus chez l'homme indiquent un impact possible des composés perfluorés sur la diversité alpha du microbiote intestinal, et une expérience toxicologique a révélé les effets des phénols (y compris le triclosan, un neurotoxique présumé) et des phtalates. Ces questions sont très importantes à prendre en compte au début de la vie, lorsque le développement neurologique et le développement du microbiote intestinal ont lieu. Le sujet de thèse entre dans le cadre de projet GUMME dont l'objectif général est de contribuer à la compréhension de la sensibilité du microbiote intestinal au début de la vie aux perturbateurs endocriniens (composés perfluorés, PFCs, phénols, phtalates) et d'identifier tout impact sur le neurodéveloppement jusqu'à l'âge de 3 ans.