Média burn, des images à ré-animer
Auteur / Autrice : | Christel Godzik |
Direction : | Patrick Nardin |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de l'art |
Date : | Inscription en doctorat le 05/11/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | 159 "Esthetique, sciences et technologies des Arts" |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Arts des images et art contemporain |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les arts électroniques, numériques et audiovisuels - lorsque ces derniers deviennent interactifs et en dialogue avec le public, permettent des échanges et partages lorsque l’informatique se lie avec les télécommunications. Un art social ayant besoin d’un ou des interlocuteurs pour générer des œuvres d’art collectives, en regard avec les premiers cadavres exquis surréalistes. Lorsque l’obsolescence programmée des médias s’associe à la perte du médium, lorsqu’ils sont mis hors d’usage et déconnectés des réseaux, le devenir des œuvres transcrites par ces appareils et langages codés devient incertain. Avec l’évolution des médias techniques, ces œuvres sont soit re-médiatisées, soient incomplètes et perdent de leurs caractéristiques premières. Des oeuvres de Roy Ascott artiste de l’art télématique – comme La plissure du texte, ou la revue minitéliste ACCES – de Orlan et Fréderic Develay, et les projets des commissaires d’exposition de Jean-Louis Boissier et de Jean-Francois Lyotard, aborderont ces « images-relation », lorsque les matériaux deviennent des « immatériaux », c’est à dire lorsqu’ils sont liés à des langages. Il reste que ces appareils de cette génération a priori archaïques proposent des interfaces singulières, des types de visibilités spécifiques, liés à leur modes de fonctionnement. Pourrait-on imaginer remettre en marche ces « média hors – compétition » ou leur inventer de nouveaux usages ?