Simulations accélérées par bases réduites pour le stockage souterrain : cas d'incertitudes géologiques en poro-mécanique monophasique compressible
Auteur / Autrice : | Jana Tarhini |
Direction : | Sébastien Boyaval |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de l'ingénieur |
Date : | Inscription en doctorat le 01/12/2021 |
Etablissement(s) : | Marne-la-vallée, ENPC |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences, Ingénierie et Environnement (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LHSV - Laboratoire Hydraulique Saint Venant |
Résumé
Simuler numériquement l'écoulement de fluides en milieux poreux est essentiel pour prévoir le stockage souterrain de CO2 ou d'H2. On peut ainsi tester différents scénarios, en simulant les nombreux mécanismes physiques couplant la géologie, la géochimie et la mécanique (des fluides et du sol). Mais les coûts en temps de calculs peuvent être néanmoins très importants. Le coût calcul est dû aux dimensions du domaine spatial, d'une part. En effet, par méconnaissance des conditions limites près de la zone d'intérêt, et pour quantifier l'impact du stockage sur le milieu environnant, il faut souvent étendre le domaine spatial très largement au-delà de la seule zone de stockage. D'autre part, un simulateur est conçu pour n'utiliser qu'un unique modèle, a priori complexe (multi-physique), sur l'ensemble du domaine espace-temps. Or, le même effort de calcul n'est pas nécessairement requis partout. Une simplification du modèle physique initial est envisageable au niveau des aquifères et des épontes environnants, par exemple. Un écoulement monophasique, couplé à un comportement poro-élastique de la roche, peut aussi être une approximation suffisante. En outre, ce dernier type de problème se prête à priori bien à des stratégies de réduction numérique par bases réduites. Ainsi, on dispose d'une stratégie de simulation rapide par couplage et réduction numérique de modèles.