Rôle des dynamiques récurrentes dans le traitement de l'information auditive : analyse de données et modélisation.
Auteur / Autrice : | Othman Lahrach |
Direction : | Srdjan Ostojic |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2021 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de neurosciences cognitives & computationnelles (Paris) |
Equipe de recherche : Network Dynamics and Computations | |
établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure (Paris ; 1985-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le projet vise à mettre en évidence le role de la dynamique récurrente dans le traitement de stimuli sonores à travers différentes aires auditives de la souris. Il se portera sur l'analyse de jeux de données fournis par l'équipe de Brice Bathellier de l'Institut de l'Audition, consistant d'enregistrements de l'activité neurale en réponse à une large banque de sons. L'activité est enregistrée soit par imagerie calcique à fluorescence, soit en électrophysiologie (pixel probes), dans plusieurs aires auditives chez la souris (cortex auditif primaire, colliculus supérieur, aires auditives du thalamus). Dans un premier temps, le projet se portera sur l'analyse de la discriminabilité entre différents stimuli à partir des réponses neurales dans les différentes aires. En particulier, nous nous attacherons à déterminer comment cette discriminabilité évolue en fonction du temps écoulé depuis le début du stimulus. Pour ceci, nous utiliserons des méthodes de décodage développées dans l'équipe dans le cadre d'une collaboration précédente avec l'équipe de Brice Bathellier (Bondanelli et al 2019). Le projet s'inspirera d'une étude analogue dans le cortex visuel (Kar et al, Nature Neuro 2019). L'hypothèse de départ est que la discrimination de certains stimuli ''complexes'' nécessite la contribution de la dynamique récurrente, et qu'en conséquence leur discrimination prend plus de temps que pour des stimuli ''simples'' pour lesquels la propagation de l'activité feed-forward suffit (Kar et al, Nature Neuro 2019). Le projet portera ensuite sur le développement de modèles du système auditif qui combinent des schémas de connectivité feed-forward et des connexions récurrentes. Nous comparerons l'activité de ces réseaux artificiels et leurs performances à celles des réseaux de neurones biologiques impliqués dans le traitement de l'information sonore chez la souris.