Le droit à une jurisprudence cohérente
Auteur / Autrice : | Zahwa Bockondas |
Direction : | Caroline Pelletier |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Inscription en doctorat le 14/10/2021 |
Etablissement(s) : | CY Cergy Paris Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Cergy, Val d'Oise)) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'études juridiques et politiques (Cergy-Pontoise, Val-d'Oise ; 2009-....) |
Mots clés
Résumé
La question du respect et de l'exercice des droits fondamentaux s'est toujours posée avec acuité sur le plan interne. Au point que Le précis Dalloz de Droit processuel publié en 2013 soulignait que : « La France a besoin du rempart des droits fondamentaux pour assurer la prééminence du droit ». Or, sur le plan procédural, ce sont les dispositions de l'article 6 paragraphe 1 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'Homme qui garantissent le droit à un procès équitable d'une part et d'autre part, consacrent le principe de prééminence du droit qui est un fondement et un pilier essentiel de l'Etat de droit. C'est pourquoi, ces exigences s'imposent donc non seulement à l'office du juge européen, mais également à celui du juge interne. Ce qui apparaît, par ailleurs, bien dans leurs décisions. Ainsi, dans le cadre de son contrôle du respect du droit à un procès équitable, la CEDH a été appelée à définir et surtout à dégager de façon progressive les différentes composantes du droit à un procès équitable parmi lesquelles se greffe : le droit à une jurisprudence cohérente qui est l'objet de cette étude. C'est dans le cadre de ce sillage jurisprudentiel que s'inscrit cette étude. Car, pour parvenir au respect du droit à une jurisprudence cohérente au sein des Etats, la CEDH doit procéder à un travail d'uniformisation sur le plan régional.