Répartition temporelle et spatiale de la communauté de rétrotransposon du génome de la Drosophile.
Auteur / Autrice : | Marion Varoqui |
Direction : | Séverine Chambeyron, Charlotte Grimaud |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie Santé |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IGH - Institut de Génétique Humaine |
Equipe de recherche : ARN non codants, épigénétique et stabilité génomique |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les génomes eucaryotes contiennent de grandes quantités de séquences d'ADN étrangères, appelées éléments transposables (ET), qui se répliquent en s'insérant aléatoirement dans le génome de l'hôte. Bien que leur transposition provoque souvent des effets délétères sur le génome de l'hôte, pouvant conduire à des maladies, leur persistance dans tous les organismes, des bactéries aux humains, suggère qu'ils peuvent également avoir des rôles positifs, empêchant leur totale contre-sélection. Le but de ce projet est d'étudier la biologie des ET depuis le mécanisme moléculaire de leur répression, impliquant des petits ARN régulateurs (piARNs) dans les cellules ovariennes somatiques et germinales de la drosophile, jusqu'à l'impact de leurs invasions sur le génome de l'hôte et son adaptation aux stress environnementaux. Nous résoudrons trois grandes questions : Quelles sont les fonctions de trois nouveaux acteurs impliqués dans la biogenèse des piARNs ? La sélection négative contribue-t-elle à contrôler l'invasion des ET ? Les stress environnementaux ont-ils un impact sur le paysage génomique des ET ?