Les Colons et la Tunisie après 1956

The Colonists and Tunisia after 1956

• Auteur / Autrice : Neji Kechida
• Direction : Jérôme Bocquet
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Histoire
• Date : Inscription en doctorat le 19/10/2021
• Etablissement(s) : Tours
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la Société : Territoires, Économie et Droit (Centre-Val de Loire ; 2018-....)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Cités Territoires Environnement et Sociétés (Tours ; 2004-....)
• Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : EMAM - Monde Arabe et Méditerranée

Mots clés

Mots clés libres

Mémoire

Nostalgie

Tunisie

Colons

Nostalgia

Settlers

Memory

Tunisia

Résumé

Dans notre travail intitulé 'Les Colons et la Tunisie après 1956' on abordera le thème de la mémoire ou des mémoires après l'indépendance en 195. La colonie européenne, composée essentiellement des Français, Maltais et Italiens originaires des provinces méridionales de la péninsule italienne, a quitté la Tunisie dès le début des années 50 après le déclenchement de la résistance armée en janvier 1952, les événements en Algérie à partir de 1954 ou régnait l'insécurité dans les zones agricoles frontalières avec la Tunisie et aussi la marche de cette dernière vers l'autonomie en 1955 et l'indépendance après. Les Colons de Tunisie qui étaient des méditerranéens pour la plupart (Sud de la France, La Sicile et Malte) présentaient, avant l'indépendance, une société hétérogène avec des cultures, coutumes et pratiques différentes. Malgré cette diversité, la colonie avait une cohérence et une unité voire fraternité qui se manifestait au temps des crises aussi bien que des fêtes. Les colons ressentaient une grande nostalgie de leur pays de naissance à vivre en diaspora. Ce sentiment s'exprimait par la préparation des plats traditionnels tunisiens, par le retour aux racines des divers lieux où ils avaient vécu (sous forme d'un pèlerinage) sur leurs villages et communes natales et les lieux où ils avaient grandi. Les colons ont essayé de garder des fortes relations avec la Tunisie en se regroupant en associations ayant pour but la conservation et la préservation des leurs coutumes et leurs habitudes au temps de la colonie.

In our work entitled 'The Colonists and Tunisia after 1956' we will address the theme of memory or memories after independence in 1956. The European colony, made up mainly of French, Maltese and Italians from the southern provinces of the Italian peninsula, left Tunisia in the early 1950s after the outbreak of armed resistance in January 1952, the events in Algeria from 1954 where insecurity reigned in the agricultural areas bordering Tunisia and also the march of the latter towards autonomy in 1955 and independence after. The Settlers of Tunisia who were mostly Mediterranean (South of France, Sicily and Malta) presented, before independence, a heterogeneous society with different cultures, customs and practices. Despite this diversity, the colony had coherence, unity and even fraternity. These values were manifested in times of crises as well as of festivals. The settlers felt a great nostalgia for their country of birth to live in the Diaspora. This feeling was expressed by a set of practices such as the preparation of many traditional Tunisian dishes and by returning to the roots of the various places where they had lived (this was in a form of a pilgrimage). It was a return to their native villages and towns and the places where they had grown up. The colonists tried to keep strong relations with Tunisia by regrouping in associations that aimed at conserving and preserving their customs and habits at the time of the colony.