Nanoparticules issues d'AGuIX® pour optimiser les effets de la radiothérapie des tumeurs cérébrales : Interactions moléculaires et cellulaires entre cellules de glioblastome et macrophages
Auteur / Autrice : | Lucie Lerouge |
Direction : | Muriel Barberi-heyob, Noémie Thomas |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de la Vie et de la Santé - BioSE |
Date : | Inscription en doctorat le Soutenance le 08/11/2024 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | BioSE - Biologie Santé Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CRAN - Centre de Recherche en Automatique de Nancy |
Equipe de recherche : BioSIS : Biologie, Signaux et Systèmes en Cancérologie et Neurosciences | |
Jury : | Président / Présidente : Samuel Valable |
Examinateurs / Examinatrices : Muriel Barberi-heyob, Julie Constanzo, Claire Rodriguez-lafrasse, Noémie Thomas, François Lux | |
Rapporteur / Rapporteuse : Julie Constanzo, Claire Rodriguez-lafrasse |
Mots clés
Résumé
Le glioblastome (GBM) est lune des tumeurs primaires les plus agressives et les plus courantes du système nerveux central. Le premier traitement standard consiste en une résection chirurgicale maximale, une radiothérapie externe aux rayons X et une chimiothérapie concomitante au témozolomide. Les principaux défis sont déradiquer le tissu tumoral infiltrant tout en préservant le parenchyme cérébral sain des dommages irréversibles. Une nouvelle nanoparticule (NP) théranostique de design AGuIX®-like composée de 30% de Gd et de 70% de Bi, a été optimisée pour favoriser lefficacité de la radiothérapie (RT), notamment en intégrant la réponse immunitaire et, lefficacité du ciblage NRP-1. In vitro et in vivo, nous avons mis en évidence que les macrophages associés au GBM pouvaient être polarisés par des cytokines, chimiokines et facteurs de croissance sécrétés pré- et post-traitement. Des macrophages M0, M1 et M2 ont été caractérisés et il a été démontré que les macrophages M2 incorporent de manière préférentielle les NPs fonctionnalisées par un peptide ciblant NPR-1, en cohérence avec lexpression de ce récepteur par les macrophages M2. De plus, limagerie par cytométrie de masse (IMC) a confirmé une répartition homogène des macrophages et des NPs dans le modèle sphéroïde. Ces nouvelles NPs ont été évaluées à laide dune extension du modèle linéaire quadratique. Ce modèle original a permis de prédire/démontrer que lajout de NPs à lirradiation ne favorisait pas les dommages nucléaires et navait pas dimpact sur lactivité mitochondriale, laissant penser à un effet sur le métabolisme lipidique. En utilisant un modèle de co-culture 3D, les effets du sécrétome de cellules de GBM post-irradiation sur la polarisation des macrophages ont démontré que le schéma 2x 5 Gy a conduit à une diminution des marqueurs M2 tels que CD86 et CD163. In vivo, ce même schéma dirradiation a démontré une survie améliorée dans un modèle de fenêtre intracrânienne. De plus, lévaluation en temps réel de la sécrétion de cytokines et de chimiokines après RT à 10 Gy par microdialyse a mis en évidence une augmentation de GM-CSF, IL-33 et IL-1a confirmant leffet immunomodulateur de la RT.