Thèse en cours

La Gouvernance des océans - Le rôle des organisations non-gouvernementales dans la mise en œuvre du droit international dans les espaces maritimes sous juridiction nationale

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Auteur / Autrice : Camille Michel
Direction : Nicolas Haupais
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit Public
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2021
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la Société : Territoires, Économie et Droit (Centre-Val de Loire ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CRJP - Centre de Recherche Juridique Pothier

Résumé

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Les États, ou du moins certains d'entre eux, ont intégré la nécessaire prise en considération des préoccupations environnementales et des menaces liées au réchauffement climatique. Leurs ressources naturelles sont mises en péril par l'acidification des mers et la surexploitation des océans. Leur espace terrestre est menacé par la montée des eaux. Les règles internationales, en matière environnementale, se développent comme l'objectif de développement durable 14 - Vie aquatique de l'Agenda 2030 établi dans le cadre de l'Organisation des Nations Unies. La pression sur les États pour agir au niveau environnemental est donc forte. Cependant, tous les États n'ont pas les moyens techniques, financiers et matériels pour parvenir à ces objectifs. Pour faire face à ce manque de moyens, et parfois de volonté des États, de nombreux acteurs privés s'impliquent davantage dans l'agenda politique global de la conservation. Des organisations non- gouvernementales viennent seconder les États dans la gestion de leurs espaces maritimes et les aider à faire face à toutes les menaces les assaillant par un appui technique, scientifique et financier. Ainsi, différentes organisations non-gouvernementales participent à la surveillance des océans par des techniques satellitaires ou par le biais de bateaux en patrouillant les zones. Ces acteurs identifient les activités de pêche illégale et participent à la protection d'espèces menacées souvent par le biais de partenariat avec l'État côtier. En outre, ces entités privées apportent une aide considérable à la création, la surveillance, la gestion et le financement des aires marines protégées dans de nombreux États. Enfin, ces acteurs font pression sur les États pour influencer l'élaboration de normes en matière environnementale, notamment dans le cadre de la protection de la haute mer et pour l'établissement d'aires marines protégées au-delà de la juridiction des États. Par conséquent, ces acteurs privés incitent les États à exécuter leurs obligations environnementales ou à en créer de nouvelles jugées plus opportunes. Il en résulte également une certaine confusion entre le public et le privé.