Les influences du catholicisme social sur l'adoption des lois sociales en France entre la monarchie de juillet et la loi de Séparation du 9 décembre 1905.
Auteur / Autrice : | Geneviève Boutin |
Direction : | Philippe Nelidoff |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Inscription en doctorat le 06/09/2021 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science Politique (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CTHDIP - Centre Toulousain d'Histoire du Droit et des Idées Politiques |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le rôle des catholiques sociaux dans l'adoption des lois sociales au XIXe siècle, bien que discret, n'en est pas moins réel. Peu étudiée, l'action des catholiques sociaux au Parlement gagnerait à être plus connue. L'étude commencera à la Monarchie de juillet, lorsque se met en place une véritable vie politique et parlementaire. C'est sous le règne de Louis-Philippe également que sont votées les premières lois sociales, notamment celle de 1841 sur le travail des enfants. Les grandes enquêtes sociales, de Bigot de Morogues et Villeneuve-Bargemont paraissent également à cette période. L'étude cesse en 1905, lorsque les catholiques se concentrent sur la loi de Séparation. Les lois sociales concernées sont nombreuses. Tout d'abord, celle de mars 1841 sur le travail des enfants, puis la création de l'Assistance publique en janvier 1849. Le règne de Napoléon III est très fécond en mesures sociales, avec la création des sociétés de secours mutuel en mars 1862 et le droit de grève reconnu en 1864. Sous la Troisième République, la loi Waldeck-Rousseau en 1884 reconnaît la liberté syndicale. En 1888 enfin est adoptée la charte de la mutualité. L'enjeu est donc de savoir quel a été le rôle concret des parlementaires de la mouvance catholique sociale au sein du Parlement dans la prise de conscience du problème social puis l'adoption des lois sociales française. Pour cela, les archives parlementaires seront étudiées, ainsi que les comptes-rendus des débats parlementaires. La presse d'opinion peut également être porteuse d'information sur les débats ayant précédé l'adoption de ces lois.