Thèse en cours

Dispositif supraconducteur en technologie CMOS

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Auteur / Autrice : Axel Leblanc
Direction : François Lefloch
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Nanophysique
Date : Inscription en doctorat le 04/10/2021
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physique (Grenoble ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : PHotonique, ELectronique et Ingéniérie QuantiqueS

Résumé

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Dispositifs supraconducteurs en technologie CMOS Dans la course à la construction d'un ordinateur quantique, même si le qubit le plus approprié n'est pas connu, il existe clairement un besoin pour une intégration à grande échelle de dispositifs quantiques. La technologie du silicium étant de loin la technologie la plus avancée, la possibilité de fabriquer des dispositifs quantiques à base de silicium constitue un atout sérieux et peut être déterminant à l'avenir. Ce sujet de thèse porte sur la fabrication et l'étude à très basse température de transistors supraconducteurs à base de silicium et pour lesquels les contacts source et drains sont supraconducteurs. Plusieurs matériaux sont envisagés comme les siliciures (PtSi, CoSi2, V3Si) et le silicium supraconducteur fortement dopé au Bore (Si :B) obtenu par recuit laser nanoseconde. L'objectif principal est de démontrer un effet Josephson i.e. le passage d'un courant non-dissipative cohérent de la source au drain dans un transistor silicium. Un tel dispositif, appelé JoFET pour Josephson Field Effect Transistor, sera alors intégré dans une géométrie de type « transmon » pour obtenir un nouveau qubit supraconducteur parfaitement compatible avec la technologie CMOS. Cette thèse contribuera à montrer la voie vers le développement de nouveaux dispositifs quantiques dans une technologie intégrable pour l'information quantique. D'un point de vue fondamental, le travail proposé adresse des problèmes physique mésoscopique de base comme la compétition entre le blocage de Coulomb dans les nanostructures et la supraconductivité qui est décrite par un état quantique macroscopique. Ces nanostructures hybrides sont des systèmes modèles dont l'étude des propriétés de transport électronique est un sujet en plein essor au sein de la communauté. Le projet bénéficie des résultats récents obtenus sur la croissance des siliciures ce qui permettra de fabriquer et d'étudier des dispositifs à très basse température. Pendant cette thèse, l'étudiant-e partagera son temps entre le LETI et le LaTEQS (IRIG/DEPHY/PHELIQS) au CEA Grenoble. La fabrication des dispositifs sera prise en charge principalement par le LETI et notre partenaire du C2N à Paris Saclay pour le Si :B. Les mesures à basse températures seront faites au LaTEQS sur une dispositif dédié et mis à disposition.