Thèse en cours

La psychologie derrière les constructions nationales : comment les technologies culturelles favorisent la coopération à grande échelle et façonnent les "communautés imaginaires".

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Auteur / Autrice : Amine Sijilmassi
Direction : Nicolas Baumard
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences cognitives, neurosciences, psychologie
Date : Inscription en doctorat le 01/09/2021
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale École transdisciplinaire Lettres/Sciences
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Jean-Nicod (Paris) (2002-....)
établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure (Paris ; 1985-....)

Résumé

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Pourquoi les humains sont-ils si enclin à s'affilier à des groupes de très large échelle, ou "communautés imaginées", tels que les groupes ethniques ou les nations ? Pourquoi cette affiliation se manifeste par des sentiments d'identité, de solidarité, mais également par des conflits inter-groupes ? Enfin, pourquoi la perception d'une unité culturelle semble-t-elle jouer un rôle si déterminant dans la consolidation des "communautés imaginées" ? L'objectif de cette thèse est d'identifier les mécanismes cognitifs qui sous-tendent ces phénomènes. Nous nous intéresserons en particulier à l'importance que peut jouer le langage dans la définition des groupes sociaux de large échelle. Nous nous appuierons sur des outils théoriques issus de la psychologie évolutionniste, de l'anthropologie, de l'économie, et des sciences politiques. Pour tester nos hypothèses, nous utiliserons principalement les méthodes expérimentales issues de la psychologie cognitive.