Interactions plante-virus: impacts d'un fort taux de CO2 atmosphérique et de fortes températures sur la résistance/sensibilité des plantes aux virus dans le contexte du changement climatique
Auteur / Autrice : | Tiffanie Scandolera |
Direction : | Stéphanie Pflieger |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences végétales |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du végétal : du gène à l'écosystème (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IPS2 - Institut de Sciences des Plantes de Paris-Saclay |
Equipe de recherche : IPS2 | |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Comprendre et anticiper l'impact du changement climatique sur les interactions plantes-bioagresseurs est un enjeu majeur pour l'agriculture de demain. Les modèles de prédictions prévoient une hausse de la concentration en CO2 atmosphérique ([CO2]) de 400 µl.L-1 en 2014 jusque 1000 µL.L-1 en 2100 (IPCC, 2014) ainsi qu'une élévation de la température moyenne annuelle de 4.6°C d'ici l'année 2100 (IPCC, 2014). Les plantes sont directement impactées par la hausse du taux de CO2 et de la température mais cela est également le cas pour leurs bioagresseurs, dont les virus (Jones, 2016). L'objectif de ce projet de thèse est d'étudier l'impact d'un fort [CO2] et d'une élévation de la température sur le niveau de résistance/sensibilité aux virus. Le modèle d'étude est le haricot commun (Phaseolus vulgaris L.), une plante d'intérêt agronomique, en réponse à l'infection par différents virus et notamment un comovirus et des potyvirus. Le travail sera décomposé en 4 parties : 1/ Impact d'un fort [CO2] sur la résistance/sensibilité au BPMV (Bean pod mottle virus, Comovirus) chez P. vulgaris, 2/ Implication de la voie SA dans la réponse au fort [CO2] , 3/ Impact de températures élevées sur la résistance/sensibilité aux virus chez P. vulgaris et 4/Effets combinés d'un fort [CO2] et de températures élevées sur la résistance/sensibilité aux virus chez P. vulgaris.