Croissance colloidale de nanoantennes plasmoniques assistée par électrons chauds
Auteur / Autrice : | Adem Dahi |
Direction : | Benoît Cluzel, Julien Boudon |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Inscription en doctorat le 04/10/2021 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Carnot-Pasteur |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne |
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les technologies des électrons chauds constituent un domaine de recherche en plein essor. En effet, les électrons chauds sont des charges hors d'équilibre dans un métal ou un semi-conducteur sous excitation optique ou électrique, qui peuvent être transférées vers un autre milieu afin d'initier ou de catalyser un autre processus. La catalyse des réactions chimiques et la photodétection au moyen d'électrons chauds sont parmi les voies les plus explorées à ce jour. Les travaux menés en plasmonique à l'ICB ces dernières années ont montré que les nanoparticules métalliques sont des sources efficaces d'électrons chauds dont la distribution spatiale, la température et la dynamique de relaxation sont contrôlées par les résonances des plasmons de surface localisés. Ces mêmes nanoparticules d'or sont également largement utilisées dans de nombreux domaines, de la chimie industrielle aux dispositifs anti-pollution, en passant par la médecine et l'optoélectronique. Obtenues par synthèse colloïdale, elles possèdent un état de cristallinité bien adapté à un large ensemble de propriétés optiques, électroniques et chimiques, toutes fortement liées à la morphologie de la nanoparticule. Cependant, même si la synthèse colloïdale offre actuellement une grande diversité de formes, la formation rapide de nanoparticules en suspension et le contrôle limité des paramètres réactionnels (température, concentration, stabilisant...) limitent l'homogénéité et réduisent notre capacité à élaborer des nanoparticules aux formes arbitraires plus complexes et aux propriétés optimisées. L'objectif de cette thèse est d'étudier l'influence des électrons chauds photogénérés sur les mécanismes de croissance colloidale de nanoparticules métalliques.