Auteur / Autrice : | Cécile Bouette |
Direction : | Inbar Fijalkow |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Stic - ed em2psi |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | CY Cergy Paris Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Économie, Management, Mathématiques , Physique et Sciences Informatiques (EM2PSI) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Equipes Traitement de l'Information et Systèmes (Cergy-Pontoise, Val d'Oise) |
Résumé
La sécurité au niveau de la couche physique d'une communication est considérée comme une possible façon d'émanciper les réseaux des approches classiques de sécurité basées sur la complexité. La sécurité au niveau physique vise à exploiter le caractère aléatoire inhérent aux canaux de communication sans fil afin de garantir la confidentialité, même face à des attaquants ayant des capacités de calcul illimitées. Cette thèse s'inscrit dans le cadre du projet PHEBE (Physical-Layer Security for Beyond 5G) et se concentre sur les communication dissimulées appelées covert communications. Aussi connue sous le nom de "communication à faible probabilité de détection", il s'agit d'un scénario où un récepteur illégitime tente de deviner si un émetteur envoie un message ou non, tandis que l'émetteur tente d'empêcher le récepteur illégitime de deviner si un message est en cours de transmission. La dissimulation de la communication est souhaitable dans nombreuses situations, car dans de nombreux cas, révéler qui communique, quand et d'où, peut amener à la divulgation d'informations sensibles. Dans ce travail, l'accent est mis sur les canaux de communication dont le bruit est continu et additif. Par ailleurs, ce travail vise à généraliser les limites fondamentales des communications à faible probabilité de détection à d'autres canaux de communication plus généraux comportant un bruit additif non gaussien ou avec mémoire.