Thèse en cours

Mécanismes neurobiologiques de l'addiction à l'alcool dans des modèles animaux de schizophrénie

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Auteur / Autrice : Charles Houdant
Direction : Mickaël NaassilaJérôme Jeanblanc
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Biologie-Santé-Neurosciences-250015
Date : Inscription en doctorat le 25/09/2021
Etablissement(s) : Amiens
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences, Technologie, Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe de recherche sur l'alcool et les pharmacodépendances (Amiens)

Résumé

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La schizophrénie (SCZ) concerne 1% de la population générale et la consommation d'alcool, plus fréquente chez les patients atteints de SCZ, complique la prise en charge. Le laboratoire d'accueil de la thèse a montré que le trouble de l'usage d'alcool (TUA) est fréquent chez les patients atteints de SCZ, qu'il est associé à une histoire familiale positive de TUA chez le père et à des motivations à consommer spécifiques. Ces chercheurs ont également montré que la consommation d'alcool à l'adolescence induit une vulnérabilité à une consommation excessive d'alcool à l'âge adulte dans un modèle animal de la SCZ mais les mécanismes neurobiologiques sont inconnus. Afin de tester les hypothèses dopaminergiques et glutamatergiques de la SCZ et d'en connaître davantage sur les mécanismes neurobiologiques qui sous-tendent cette vulnérabilité, un modèle animal neurodéveloppemental ainsi qu'un modèle animal génétique de SCZ seront utilisés. Les modifications de transmission dopaminergique dans le striatum ventral seront étudiés directement sur animal anesthésié à l'aide de la voltammétrie cyclique à balayage rapide. Les signatures cérébrales spécifiques et les modifications de connectivité dans les réseaux cérébraux impliqués dans le TUA et SCZ seront étudiés en utilisant l'imagerie par résonance magnétique et la spectroscopie par résonance magnétique. Les résultats de la présente thèse auront un grand impact en termes d'explication des substrats neuronaux qui sous-tendent la vulnérabilité à l'addiction à l'alcool dans les populations de schizophrènes. Une meilleure connaissance de ces mécanismes neurobiologiques permettra de trouver des interventions thérapeutiques et d'améliorer la prévention.